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 Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)

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Jef P. Atkinson

Jef P. Atkinson


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MessageSujet: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 30 Jan - 11:34

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« Watch out, dude ! I'm coming ! And I want to... »


Joseph venait de terminer ses achats et rentrait tranquillement au campus, plus qu'une chose sur sa liste ; rejoindre Breckenridge dans sa chambre. Et, alors que cela aurait dû être une action des plus simples, le jeune étudiant n'arrêtait pas de retourner dans sa tête, mais pourquoi il avait levé cette main ? Tout avait commencé en cours et la mise en place d'un projet qui méritait de se mettre en binôme, bien installé dans le fond la classe avec Romuald, Jef savait qu'il se mettrait avec son bon camarade. Il l'avait même rêvé, ce cours, ce moment, oui dans cette vision étrange où il viendrait du futur, il avait déjà réalisé ce projet. Il avait même le souvenir que Percy n'avait trouvé aucun binôme, et que comme à son habitude il l'avait même encore humilié devant toute la classe en sortant une phrase du genre : «  Non, mais qui voudrais se mettre avec un gnome pareil ? » Tout la classe avait ri, mais de retour dans la réalité, ce qui arriva fut tout autre, car rêve où pas Atkinson avait décidé de changer. Leur professeur était arrivé devant son camarade aux cheveux bouclés qui était assit au premier rang comme à son habitude : «  Alors, nous arrivons à vous Monsieur Breckenridge, je vois que vous ne m'avez pas indiqué de binôme, est-ce que je vous met seul comme d'habitude ? », demanda le professeur. Pourtant, devant toute attente dans la pièce et surtout du bon vieux Romuald, Joseph leva la main «  Moi, monsieur ! Ajoutez-moi ! » Et, voilà comme il s'était retrouvé à devoir travailler sur un projet de construction de robot miniature avec Percy.

Après le cour, il essaya de parler au garçon aux magnifiques yeux bleus mais il arriva juste à placer : «  Je te propose de m'occuper d'apporter le matériel et les pièces de la partie construction, et tu t'occupes de dessiner les plans ? » Car Romuald et tout ses potes l'attrapèrent pour le trainer un petit plus loin. L'échange fut alors assez houleux où ses camarades ne comprenaient pas trop ses agissements, ils le trouvaient bizarre et surtout ils se sentaient trahis. «  Attends, tu nous fait quoi là ? » «  Tu veux flinguer ta réputation ? » Les reproches continuèrent et Jef n'avait rien à répondre à cela, mais au final il s'en fichait pas mal de ce qu'on pouvait penser à cet instant précis. Il voulait que les choses changent entre Percy et lui. Alors, cela allait changer que cela plaise où non à ses amis : «  Non, mais il faut se calmer c'est qu'un devoir, je vais pas l'inviter au bal de fin de promo !! », hurla t-il en repoussant la foule autour de lui. Alors pourquoi tout cela ? Dans l'esprit d'Atkinson, ce n'était pas très clair, bien sûr il avait ce sentiment de trouver triste de laisser son camarade faire son devoir seul. Mais il y avait eu aussi ce moment de grâce dans cette salle de bain. Ce fut les quelques minutes les plus belles et les plus étranges qu'il aurait pu vivre. Son camarade l'intriguait, l'attirait, sans qu'il puisse vraiment mettre un nom ce qu'il ressentait. Est-ce que c'était juste une pulsion ou autre chose ? Car tout s'était accéléré de son côté, en tout cas au niveau des ses nuits. Surtout, avec un rêve très brûlant où il avait sauvagement sauté sur Breckenridge. Mais, oublions tout cela...

Les deux garçons pour leur devoir avaient décidés par sms de se voir le samedi après-midi dans la chambre de Breckenridge qui semblait déjà avoir tout le matériel pour souder. Mais alors que Jef se dirigeait vers sa chambre, il se demandait pourquoi il se sentait autant mal à l'aise. Première fois dans sa vie, il s'était préparé pendant une heure, et avait décidé d'opter pour un pull noir avec un col en v qui descendait jusqu'à son torse naissant, un jean délavé et des basquettes marron. On va dire que choisir des vêtements ne fut pas des plus difficiles, c'est surtout sa coiffure où il passa plusieurs minutes à essayer de faire tenir ses cheveux en l'air. Et, enfin, ce qu'il ne faisait presque jamais, il s'était aspergé de parfum, l'Amoureux de Dolce&Gabana. Mais qu'est ce qu'il imaginait ? Qu'il allait à un rendez-vous galant ? Pourtant, même s'il repoussait cette idée, il n'avait jamais autant tendu de sa vie. Il arriva devant la porte de la chambre de son camarade aux cheveux bouclés. Jef prit une grande inspiration et se précipita sur la poignet. Dans son empressement, il avait complétement oublié les règles de courtoisie, peut-être qu'il aurait du frapper ? Son camarade serait peut-être occupé ? Ou en charmante compagnie ? Mais c'était trop tard, il venait d'ouvrir la porte et fit son entrée : «  Salut ! J'espère que tu es prêt à construire le meilleur des robots !? »


Dernière édition par Jef P. Atkinson le Mar 8 Fév - 0:09, édité 1 fois
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Percy Breckenridge

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 30 Jan - 13:41

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friends with benefits ♥ JEF & PERCY

Chemise noire : too much. Chemise blanche : too much. Pull : Percy avait déjà bien assez chaud comme ça, mettre un pull serait suicidaire. Tee-shirt de geek : tout sauf ça. Après ce millième essai, Breckenridge balança sa pile de fringues par terre, en pestant contre lui-même. Il était tellement futile, lorsqu'il s'y mettait. Sa tenue importerait sans doute peut à Joseph, qui venait pour bosser et non pas pour le contempler. Pourtant, depuis l'incident du cours d'ingénierie, Percy fondait de nombreux espoirs sur cette coopération. D'ailleurs, Breckenridge avait mit un bon bout de temps à réagir avant de comprendre ce qu'il se passait. Déjà, leur professeur était venu vers lui, et sans délicatesse aucune, avait dit, assez fort pour que toute la classe ricane bêtement : « Alors, nous arrivons à vous Monsieur Breckenridge, je vois que vous ne m'avez pas indiqué de binôme, est-ce que je vous met seul comme d'habitude ? » « comme d'habitude... » Cette parole résonna dans son cerveau, et pourtant, un fin rictus s'installa sur ses lèvres. Il s'en moquait d'être seul, il travaillait aussi bien comme ça. Et d'ailleurs, Percy se souvenait bien de cet exercice. Bien que seul, le professeur avait souligné son robot « d'ingénieux » et de « formidable ». Breckenridge se souvenait très bien en avoir bouché un coin à cet idiot de professeur qui le prenait pour un incapable pour le simple fait qu'il ne participait pas pendant son cours. Percy pensait donc refaire à peu près le même spécimen que dans le passé, ne pas trop se fatiguer, quoi. Percy s'apprêtait donc à hocher la tête afin que cet idiot passe son chemin et aille demander à quelqu'un d'autre son binôme. Mais là, ce fut comme dans les mariages. Quand on demande : « Qu'il parle maintenant ou se taise à jamais. ». Que dans un premier temps, un silence de mort règne dans l'assemblée et que finalement, Hugh Grant arrive sur son cheval blanc en disant : « Je m'oppose à ce mariage, bordel de merde. » Le bordel de merde est en option, bien sûr. Là, Hugh Grant, c'était Jef Atkinson, qui avait levé la main en disant : « Moi, monsieur ! Ajoutez-moi ! » Et doucement, sans que personne ne puisse l'entendre, un Breckenridge sur le cul avait prononcé : « Bordel de merde. »

Assis sur son lit une place dans cette chambre étudiante ridiculement petite, Breckenridge se prit la tête dans les mains, se demandant bien ce qu'il pourrait bien essayer. C'était sans doute digne d'une adolescente de quinze ans face au miroir avant un rendez-vous galant, mais Percy se sentait déjà si mal à l'aise qu'il fallait qu'il soit au moins en osmose dans ses vêtements. Percy jeta un oeil à sa montre, il avait encore un peu de temps. Puis, toujours torse nu sur son lit, ses yeux se baladèrent sur la décoration de sa chambre. Tout faisait si adolescent sur le tard, si décalé par rapport aux autres jeunes de son âge. Un réveil en forme de R2D2, une pile de comics, une étagère de DVD, un énorme poster du Seigneur des anneaux, et ses trois ordis, posés sur son bureau. Breckenridge secoua la tête. Ca lui plaisait à lui, tous ces trucs, mais cela ne plaisait sans doute à personne d'autres. Il n'était qu'un geek incompris et sans doute incompréhensible. C'était sans doute pour ça qu'il avait si peu d'amis. Et surtout, c'était sans doute pour ça que Percy avait entendu, de la bouche d'un ami d'Atkinson : « Tu veux flinguer ta réputation ? ». Quan on s'approchait trop près de Percy, on flinguait sa réputation, ce n'était pas faux. En tout cas, ça n'avait rien de valorisant que de se retrouver à faire équipe avec Breckenridge. C'était comme si c'était écrit dans le règlement intérieur de l'école.

Percy se leva d'un bond, sortit d'un coin de sa chambre tout le matériel qui leur fallait pour souder, et les plans qu'il avait fait dans la nuit. Il se mit à les relire rapidement, histoire de se remettre dans le bain. Pourtant, Breckenridge n'avait clairement pas la tête à ça. Il était si impatient et stressé à la fois, qu'il ne savait plus quelles étaient ses priorités. Peut-être mettre un haut, non ? Pour l'instant, il se trimbalait torse nu dans sa chambre, mais quand Jef serait là, il ferait mieux d'être habillé. Breckenridge mit à la poubelle quelques paquets de gâteaux qui traînaient tandis qu'il passa sa main dans ses cheveux bouclés face au miroir négligemment accroché au mur. Puis, en apercevant qu'il était à moitié nu, il se précipita vers un placard : « Merde ! » Puis, tandis qu'il enfilait rapidement une chemise bleue nuit, sûrement too much pour travailler mais qui le mettrait en valeur, il entendit derrière lui : « Salut ! J'espère que tu es prêt à construire le meilleur des robots !? » Percy sursauta et se retourna en fronçant les sourcils et en boutonnant cette chemise comme il pouvait, tentant de ne pas mettre lundi avec mardi. Il resta à regarder Atkinson avec un air qui pouvait paraître "blasé" et il finit par dire : « Je vais d'abord t'apprendre à frapper. Tu ressors de cette pièce, tu toques deux coups sur la porte. Je dis oui, tu rentres. Essayes, ce n'est pas bien compliqué. » Breckenridge avait prit une voix enfantine, comme s'il parlait à un gamin de cinq ans. Puis, un rictus s'installa sur ses lèvres et il présenta sa main à Jef pour que celui-ci la serre. Une poignée de main virile, rien de mieux ! « Allez, installe-toi. Tu veux une bière ? Je... T'as qu'à regarder mes plans, dis-moi ce que t'en pense. » Allez Percy, tente d'avoir l'air à l'aise même si tu viens de te faire surprendre encore une fois torse nu par Atkinson !

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Jef P. Atkinson

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 30 Jan - 23:14


Joseph aurait dû frapper, avant de rentrer dans la chambre de Breckenridge, et de sortir sa petite phrase d'introduction qu'il oublia bien vite. Car ses yeux tournèrent vite dans la petite place à la recherche de son camarade, et il tomba bien sur lui mais bien occupé à quelque chose. Percy semblait terminer d'enfiler sa chemise, mais ce n'est pas cela qui attira son attention mais plutôt les bouts de peau qui étaient alors visible. Peut-être qu'il était un petit pervers, car son regard noisette prit un plaisir particulier à cette scène. Il faut dire que depuis son rêve de la nuit dernière, son esprit était assez curieux de savoir ce que son ami pouvait cacher sous ses vêtements. Même si cette pensée torturait son esprit, car le jeune garçon n'assumait toujours ses penchants, et comment le pourrait-il ? Avant Percy, il n'avait jamais fantasmé ou imaginé un garçon autrement que comme un camarade. Alors, non il ne détourna pas la tête et non il ne paru pas gêner, mais profita jusqu'au dernier bouton mis en place tout en passant sa langue sur sa lèvre inférieure : « Je vais d'abord t'apprendre à frapper. Tu ressors de cette pièce, tu toques deux coups sur la porte. Je dis oui, tu rentres. Essayes, ce n'est pas bien compliqué. » Et, Jef ne retrouva que toute sa tête en entendant la voix enfantine de son camarade. Alors qu'il était toujours resté dans sa position avec la main sur la poignée, vu son caractère il se voyait mal obéir. Il le toisa du regard et ajouta : «  Oh la ! Si tu commences à vouloir faire mon éducation tu n'as pas terminé, mon pauvre ! » Puis en voyant Percy sourire, il se mit aussi à sourire à son tour.

Il se donna donc la permission de rentrer, et fermer la porte derrière lui. En voyant, le garçon aux yeux bleus se rapprocher de lui, il posa ce qu'il avait dans les mains, un gros sac de voyage noir et un sac plastique avec le logo du super-marché local. Atkinson regarda la main de son voisin et la serra en retour, avec énergie. C'est qu'il ne voulait pas paraître mollasson. Puis il releva ses petits yeux coquins en entendant : « Allez, installe-toi. Tu veux une bière ? Je... T'as qu'à regarder mes plans, dis-moi ce que t'en pense. » Il se pencha et ouvrit le sac plastique pour en sortir un pack de bière. C'est qu'il n'aimait pas venir les mains vides, alors il avait apporté de la boisson mais aussi de quoi grignoter autant en sucré qu'en salé. Et, comme il savait pas trop ce qu'il aimait, il avait acheté un peu de tout : «  Je dis pas non pour la bière ! Je t'en sers une ? » Demanda t-il en cherchant le frigo de Breckenridge. Comme dans sa chambre, il l'avait mit sur le côté, il le trouva donc facilement. L'étudiant se pencha et installa le pack qu'il avait acheté, et sortit deux bières, au moins pour la politesse. Puis il se rapprocha des plans que Percy avait dû dessiné, et comme à son habitude, tout lui semblait très bien pensé. Dans son rêve étrange, où il viendrait du futur, et cette furieuse sensation de Déja-vu, le garçon aux cheveux bouclés avait présenté un robot avec un vieux toaster. Il avait eu un A+, et en regardant les plans, il lui proposait bien de faire un robot construit d'un cadavre d'un toaster. Jef se mit à sourire, mais se cacha derrière sa main, car c'était une vraie coïncidence.

«  Cela me semble parfait ! J'aime bien ce que tu as fait pour le moteur ! C'est super bien pensé ! » Dit-il avec franchise. Il décapsula sa bière et se rapprocha du grand sac de voyage qu'il avait posé au centre la pièce. L'étudiant tira sur la fermeture et montra à Percy ce qu'il avait apporté. Ce qui le faisait beaucoup rire intérieurement, ce qu'il avait apporté plusieurs cadavres de toaster, de différentes marques. Il le regarda pour savoir s'il allait lui faire une remarque sur cette étrange coïncidence : « Je pense qu'on a dû être connectés...Regarde sinon si cela te convient ? Il y a des cartes mères, des câbles, et de la ferrailles... » Mais au lieu de faire un listing long et ennuyant, il le laissa regarder à son aise. Lui, il se releva et but une gorgée de sa bière. Jef regarda Percy, et surtout sa chemise, c'était un petit trop tape à l'œil pour être une simple chemise. Et, cela fut peut-être son côté un peu chieur et taquineur mais il ne put s'empêcher d'ouvrir sa grande bouche : «  Et, bien, dis-moi, sympa ta chemise ? Tu sors après ? Un rendez-vous ? », cela pouvait paraître un peu mec jaloux, et c'est peut-être ce qu'il était à cet instant précis.
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Percy Breckenridge

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyLun 31 Jan - 0:28

Percy n'avait même pas pensé à aider Jef à poser toutes ses affaires. Non, il était bien trop occupé à boutonner sa chemise comme il pouvait, laissant les deux derniers ouverts afin d'avoir l'air un peu plus décontracté. Pourtant, chacun de ses muscles était tendu et il ne s'était pas senti aussi mal à l'aise depuis longtemps. Il ne savait pas vraiment comment qualifier ce sentiment qu'il avait vis-à-vis du fait de se retrouver dans la même pièce que Jef suite à l'évènement de la salle de bain. Il ne savait pas si c'était de l'appréhension ou de l'excitation. Ou peut-être un savant mélange des deux qui le mettait dans des états pas possibles. D'ailleurs, il baissa les yeux sur sa chemise et ses joues rosirent instantanément, tellement elle était inappropriée pour travailler entre hommes. Finalement, le tee-shirt de geek aurait fait l'affaire et Percy s'en mordait les doigts. Il se sentait ridicule dans cette chemise et aurait eu envie de l'enlever immédiatement pour revêtir un habit moins classe, plus lui, quoi. Lui qui voulait être osmose avec ses vêtements, c'était râpé. Il se sentait plus comme un pingouin qui s'en allait fabriquer un robot, un fer à souder à la main. Autant dire qu'il se sentait comme le dernier des imbéciles. Même le fait de voir Joseph se passer la langue sur la lèvre inférieure ne lui redonna pas confiance en lui. Il se contenta de rire légèrement lorsque Jef se permis une réflexion : « Oh la ! Si tu commences à vouloir faire mon éducation tu n'as pas terminé, mon pauvre ! » Percy aurait pu répondre quelque chose de drôle, d'intelligent, de normal. Mais non. Breckenridge ne cessait de placer le mot "sexuelle" après le mot "éducation". Forcément, immédiatement, Percy s'en voulut d'être aussi pervers et déséquilibré et pourtant, il ne put s'empêcher de penser qu'il ne serait vraiment, mais alors vraiment pas contre le fait d'initier Atkinson aux plaisirs de l'amour entre hommes. Percy secoua la tête comme pour revenir à lui tandis que Joseph serait sa main vigoureusement.

« Je dis pas non pour la bière ! Je t'en sers une ? » Percy fut étonné de tant de politesse, il avait même pensé amener de quoi grignoter. Ou plutôt de quoi faire un festin. Au moins, si jamais ils devaient rester enfermer dans cette chambre à cause de la fin du monde, ils ne mourraient pas de faim. Un sourire s'installa sur les lèvres du jeune Breckenridge, se détendant un peu par la même occasion. Il regarda Atkinson mettre les bières au frigo puis attrapa celle qu'il lui tendait. D'un coup sec de la main, il la décapsula et la porta à ses lèvres. « Tu as pensé à tout. Merci. » dit-il simplement en montrant d'un geste furtif tout ce que Jef avait amené. « Cela me semble parfait ! J'aime bien ce que tu as fait pour le moteur ! C'est super bien pensé ! » Percy eut un petit air satisfait. Bien sûr que ses plans étaient parfaits. C'était la deuxième fois qu'il travaillait dessus. Il est tout de même heureux que Jef lui fasse la réflexion.

« Je pense qu'on a dû être connectés...Regarde sinon si cela te convient ? Il y a des cartes mères, des câbles, et de la ferrailles... » Les yeux de Percy entrèrent dans le sac et le coeur du jeune homme fit un bon en apercevant les toasters. « Comment tu... » bredouilla-t-il, tout d'un coup perdu dans ses pensées. Cette coïncidence était bien trop incroyable pour en être une. Ses yeux naviguèrent de Jef aux toasters. Et si... Et si Joseph, lui aussi, revenait du futur ? Non, c'était une idée stupide. Pourtant, tous ces changements laissaient Percy sans voix. Il ne fit pas plus de commentaire, ne voulant pas compromettre son voyage dans le temps. « Il y a tout ce qu'il faut pour faire de nous l'équipe gagnante... » Percy continuait de farfouiller dans le sac avec intérêt, accroupi face au sac tandis qu'il sentait le regard de Jef sur lui. « Et, bien, dis-moi, sympa ta chemise ? Tu sors après ? Un rendez-vous ? » Percy manqua de s'étouffer en avalant sa salive de travers. Il leva rapidement les yeux vers Jef, ne sachant pas vraiment quoi répondre : « Je... Non. Merci. » bredouilla-t-il. C'était sommaire et empli de gêne. Les joues du jeune homme prirent une teinte rosée, ce qui n'échapperait sans doute pas à l'oeil malin d'Atkinson. Percy ne savait pas vraiment comment prendre cette remarque. Etait-ce de la moquerie ? De la jalousie ? Il se releva et fit face à Jef. Les mains sur les hanches, il finit par dire, assez froidement : « On a plus qu'à se mettre au boulot, c'est pour ça qu'on est là, non ? » Tout d'un coup, le silence s'installa entre eux, les dernières paroles de Jef tournant dans la tête de Percy. Il saisit sa bière qu'il avait posé sur la table de nuit et en but une longue gorgée. Autant se donner du courage.
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Jef P. Atkinson

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyLun 31 Jan - 14:04



« On a plus qu'à se mettre au boulot, c'est pour ça qu'on est là, non ? » , Joseph inclina de la tête tout en buvant une autre gorgée de sa bière. «  Ouais, tu as raison nous avons du boulot sur la planche ! » Après tout, il n'allait pas se regarder comme deux chiens de faïence ? Pour se repartir le travail, cela fut assez facile, le garçon aux yeux noisettes proposa de travailler sur la structure, laissant ainsi Percy s'occupait de tout ce qui était câblages et réseaux. Donc, naturellement, il s'installa au centre de la pièce, où il disposa une grande bâche plastique pour pouvoir travailler sans salir. Plus particulièrement, il se posa au sol, tournant le dos ainsi à son camarade. Non, ce n'était pas une marque de dédain, mais il savait pas s'il pourrait se concentrer avec Breckenridge face à lui. Il n'en était pas au point de vouloir lui sauter dessus, pour l'embrasser ou autre. Mais étant toujours aussi perturbé dans ses envies, que dans ses pensées, il ne voulait pas rester comme un idiot à scruter ses lèvres où une zone de son anatomie placé plus bas. Un petit pervers le Atkinson ? Non, juste curieux dirons-nous, car le fantasme c'était bien mais la réalité c'est toujours mieux. Mais, il chassa vite ses pensées coquines pour se mettre à travailler.

Quelques bières plus tard, beaucoup de temps, d'énergie et de sueur, Joseph leva les yeux de son travail. Il regarda l'heure à son montre et ne put s'empêcher de lâcher à voix haute : «  Waouh ! 22 heures ! Comme cela à filé ! » , et c'est vrai que le temps avait vite tourné, en observant mieux son environnement, la nuit était bien tombé, et il travaillait maintenant avec les lumières de la chambre allumées. Ils avaient quand même travaillés plus de cinq heures sans vraiment s'imposer des pauses, c'était cela quand des ingénieures travaillaient ensemble. Jef avait bien prit des pauses rapides pour emprunter les toilettes de son camarade, ou pour se désaltérer mais rien de plus. Les effluves de parfum avait maintenant disparu et l'étudiant avait l'impression d'empester la transpiration. Bien sûr, c'était son odeur alors cela ne le dérangeait pas, mais il n'avait pas envie d'incommoder le garçon aux cheveux bouclés. Il se leva donc en serrant ses bras contre son corps, son dos tout endolori par sa position au sol. Il agita ses orteils, alors qu'il avait enlevé ses chaussures depuis quelques heures maintenant. Atkinson fit craqué sa nuque et se frotta les yeux avant d'ajouter : «  Je pense que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui moi si cela ne te dérange pas ? »

De son côté, il était loin d'avoir terminé, peut être qu'il pourrait boucler cela en deux jours, voir une journée s'il faisait une nuit blanche. Bien sûr, il ne savait pas où en était Breckenridge et il se déplaça jusqu'à lui, dans une démarche hésitante car il avait des fourmis dans les pieds. «  On peut se caler un autre week-end, si tu veux ? » demanda t-il en venant voir le travail de Percy. Il posa une main sur son épaule pour se pencher sur son travail, sans vraiment réaliser que c'était la première fois qu'il osait ce genre de rapprochement. C'était peut-être la fatigue, mais il trouva cela agréable et pas du tout étrange. Pour le travail du garçon aux beaux yeux bleus, c'était parfait, et cela il n'en doutait pas une seule seconde, alors qu'il posait un doigt par ici et un doigt par là. Il savait Percy loin devant les autres, niveau de son intelligence, et il savait aussi qu'il irait loin. Jef tourna la tête pour s'adresser à son voisin, déversant son souffle chaud sur sa nuque. «  Mais là, j'ai envie de manger un truc, pas toi ? », dit-il en plongeant ses yeux dans les siens. S'il avait plus en forme, il aurait tout de suite classé cela comme une invitation à autre chose, et il se serrait donné deux claques pour oser sortir des phrases pareilles. Mais là, il avait juste faim et le fait qu'il ne regarde son ami avec ce regard intense n'était que le fruit de son attirance animale. L'envie soudaine de l'embrasser, de le soulever, de le plaquer contre ses tables pour lui faire d'autres choses plus intimes avec fougue et empressement.
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Percy Breckenridge

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyLun 31 Jan - 21:07

« Waouh ! 22 heures ! Comme cela à filé ! » C'était peu dire. Comme si Percy avait du mal à croire aux paroles du jeune Atkinson, il planta son regard bleu azur sur son radio réveil sorti tout droit de Star Wars. Effectivement, le réveil affichait 22h02. Breckenridge fit les gros yeux tellement il était étonné. Ils avaient travaillés de nombreuses heures sans rechigner, quasiment sans se jeter un regard. Ils avaient fait des pauses, mais jamais au même moment. Au moins, une chose était sûre : ils pourraient continuer de travailler ensemble dans l'avenir. Leur équipe était vraiment une équipe gagnante, Percy le sentait lorsqu'il observait Atkinson bosser avec sérieux sur le projet, les sourcils froncés. Joseph était un gars bosseur et c'était une qualité que Percy appréciait particulièrement. Au moins, il n'était pas le seul à travailler avec passion sur les choses qu'il aimait. De son côté, Percy s'était occupé du câblage, armé de son fer à souder et d'un tas de pièces que Jef avait ramené. Il avait travaillé avec soin et précision voulant à tout prix donner une deuxième vie à ce toaster. Il se permit même de modifier un peu ce qu'il avait fait dans le passé, tentant de le rendre encore un peu plus ingénieux. Cependant, lorsque Jef fit la remarque sur l'heure qu'il était, Percy ne put s'empêcher de regarder son travail d'un air dépité. Il avait encore pas mal de boulot à fournir. « On peut se caler un autre week-end, si tu veux ? » Cependant, la fatigue et la lassitude commençaient à venir le tourmenter alors, il passa sa main dans ses cheveux et déboutonna un nouveau bouton de sa chemise. Il se moquait d'être indécent ou quoi que ce soit d'autre, il voulait juste avoir un peu moins chaud, car là, il avait été tellement concentré, qu'il sentait des vagues de chaleur venir le submerger.

Ou peut-être était-ce la main de Jef qui venait de se poser sur son épaule ? Ce geste qui parut si naturel pour Joseph ne l'était pas du tout pour Percy, qui sentait à nouveau son coeur s'accélérer et battre la chamade dans sa poitrine. Il se sentait si idiot d'agir comme une gamine de quinze ans qui tombe amoureuse pour la première fois. Pourtant, c'était le sentiment qu'il ressentait. Pas de l'amour, du moins il ne croyait pas en ces choses là, juste un désir animal qui naissait au coeur de ses entrailles. Impossible pour lui de l'ignorer, tout cela raisonnait dans ses tempes. Avec cette main sur son épaule, Percy se sentait mal à l'aise et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de trouver cela si agréable que son corps entier semblait léger. Tandis que Jef observait son travail, Percy tenta de reprendre ses esprits : « Tu as raison, nous ferions mieux d'arrêter pour aujourd'hui, on continuera un autre jour. » Il se passa la main dans la nuque, sentant Jef très proche de lui. Ce contact soudain l'étonnait, le perturbait et l'enchantait. Le bienêtre l'emportait sur le malaise et c'était l'important. « Mais là, j'ai envie de manger un truc, pas toi ? » Breckenridge put sentir le souffle chaud de Jef sur sa nuque et il ferma ses paupières pendant quelques très courtes secondes. C'était agréable, presque trop. Il aurait voulu tourner la tête vers lui, prendre possession de ses lèvres, prendre possession de lui tout entier. Leur relation devenait de plus en plus tendue et ambigüe plus les minutes défilaient. Percy sentait comme une tension tout le long de son dos qui ne pourrait se calmer que si Jef daignait enfin voir les choses en face : leur relation électrique n'était pas une simple histoire d'ennemis. C'était une histoire de passion, de désir. Une histoire qui les dépassait tous les deux.

Joseph plongea son regard dans celui de Percy. Désormais, leurs visages étaient assez proches, sans doute trop proches pour que le regard de Breckenridge ne paraisse qu'amical. Jef était sans doute assez expérimenté pour voir les yeux de Percy voguer de son regard noisette à ses lèvres si appétissantes. De longues secondes passèrent sans que Percy ne prononce un mot. Ils ne bougèrent pas d'un millimètre, prenant plaisir à faire monter la tension d'encore un niveau. Breckenrdige aurait voulu tenter quelque chose, frôler ses lèvres ou juste passer sa main dans ses cheveux en bataille. Mais non, il était juste tétanisé à l'idée que Jef puisse encore se jouer de lui. L'ange et le démon avaient pris possession de son cerveau et les voix dans sa tête étaient contradictoires. « Je... Ouais. » bredouilla-Percy, le regard si luisant qu'il paraissait avoir de la fièvre. Puis, se rendant compte que cette situation était des plus anormales, il se leva d'un bond et maladroitement, se cognant le pied contre son lit et poussant un grognement de douleur. Il sauta sur place tentant de faire disparaître les lancements tout en grommelant : « Merde, merde, merde. » Jef était sans doute observateur et il avait sûrement remarqué que si Percy ne cessait de répéter "merde", ce n'était pas à cause de son pied mais bel et bien parce qu'il se sentait si désorienté vis-à-vis de la situation qu'il ne savait plus comment réagir. Pendant longtemps, il avait cru que la haine que lui portait Jef était réelle et puis finalement, tout s'envolait en fumée. Percy faisait dos à Jef, les paupières closes et les sourcils froncés. Il se mordait fortement la lèvre inférieure et n'osait plus se retourner vers le jeune Atkinson. Il se sentit si confus, si bête, si prude, si con, si mal à l'aise, si insignifiant. Il aurait voulu faire preuve de courage, se retourner, foncer vers Jef et l'embrasser. Mais non, on parle de Breckenridge, ne l'oublions pas !
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyMar 1 Fév - 19:54

Joseph attendait sa réponse et malgré la fatigue il trouvait particulièrement le temps long, sans se douter une seule seconde que ce rapprochement soudain et son regard ardent puis-ce provoquer un quelconque mal aise. Il bailla même légèrement, mais cacha vite sa gêne devant sa main. Pourtant, quand Breckenridge daigna enfin tourner sa tête, l'étudiant croisa ses yeux bleus pétillants et ce fut comme un choc. C'était comme se regarder dans un miroir, comme un appel pour quelque chose de plus profond. Atkinson sentit ses joues s'empourprer, c'est qu'il n'avait pas le droit de le regarder comme cela ! C'était faisait travailler son cerveau fatigué à cent à l'heure. Il aurait dû faire cinq pas en arrière à présent, se cacher de dos à regarder les posters de son camarade; Stars Wars, Le Seigneur des anneaux, tout pour ne plus à avoir à le regarder. Pourtant il ne bougeait pas, alternant à son tour des yeux de son voisin à ses lèvres appétissantes. Jef était comme hypnotisé, alors que dix milles questions tambourinaient dans son crâne : Pourrais t-il avoir le courage de l'embrasser ? D'embrasser un homme ? Et, si c'était le cas est-ce qu'il serait rejeté ? Percy était-il bisexuel, homosexuel ou juste perdu comme lui ? Et, après ? C'était surtout le «  après » qui l'empêchait de s'enfuir en courant.

Il passa le bout de sa langue sur le haut de sa lèvre, non pour aguicher son ami, mais juste car la peur le prenait au tripe. La pression montait, et le jeune homme ne savait que faire, si son bon camarade Breckenridge ne le savait pas non plus. Heureusement qu'il ouvrit la bouche : « Je... Ouais. » , et Joseph sentit tout ses muscles se détendre comme si le temps pouvait reprendre son rythme normal. Il leva la tête paraissait aussi troublé, voir plus que son camarade. Il sentit que Percy allait se lever et se reculla pour lui laisser la place nécessaire pour manœuvrer. Lui, il avait déjà le regard dans le vague et la main dans ses cheveux, comme un petit garçon qui avait fait une bêtise. Tout ce qu'il pensa à cet instant, c'est qu'il fallait mieux qu'il s'en aille. Mais alors qu'il tournait sa tête vers la porte, il entendit un petit bruit sourd. Le jeune homme aux cheveux bouclés venait de se cogner le pied contre le pied de son lit. Aie ! Cela doit faire mal ! Pensa t-il. « Merde, merde, merde. » Jef grimaça pour accompagner son voisin dans sa douleur, mais est-ce vraiment pour cela qu'il jurait à tord et à travers ? Ou alors il espérait autre chose ? Est-ce qu'il espérait en fin de compte qu'il l'embrasse ? Ou, lui aurait-il aimer l'embrasser ?

Voilà, encore plus de question à ajouter à son urne qui débordait déjà depuis quelques minutes. C'était douloureux maintenant, au point qu'il en avait mal à la tête. Lui, qui ne réfléchissait rarement très longtemps, petite tête brûlé qui fonçait sans penser au lendemain. Il se sentait perdu comme jamais. Percy, lui tourna le dos, et il baissa la tête en lâchant un simple : «  Je voulais pas te mettre mal à l'aise, désolé... » Le garçon marcha jusqu'à la porte, oubliant ses sacs, ses affaires et tout ce qu'il laissait derrière lui, et posa une main hésitante sur la poignée de la porte. «  Je pense que je devrais y aller ... » Car s'il franchissait cette porte, les questions s'envoleront surement ? Mais il se retourna et le regard sur ce Breckenridge au pied encore tout agité, il ne put s'empêcher de sourire. Atkinson ferma son cerveau pour quelques minutes et revint vers son camarade pour profiter de le pousser sur son lit; un geste brutale mais contrôlé. Peut-être que le garçon aux yeux bleus allait s'imaginer des choses, mais avant qu'il ne puisse penser à mal, Joseph s'agenouilla et attrapa entre ses mains le pied qui avait souffert : «  Tu devrais faire gaffe, mon cousin une fois il s'est tordu le petit orteil comme cela. Il l'a remarqué trop tard et on a dû lui couper...Allez, fais voir !  » Et, le jeune étudiant ne plaisantait pas, c'est pour cela que très sérieusement, il retira la chaussette de celui face à lui. Le regard concentré sur ce qu'il faisait, il toucha très délicatement les orteils pour voir s'il n'y avait pas une marque de foulure. Il sentit Percy tressaillir sous ses doigts, et commença à passer ses pouces de façon circulaire autour de la chose douloureuse. Pourquoi ? Parce qu'il n'aimait pas le voir souffrir. Il continua donc, étant devenu un spécialiste avec toutes les filles qu'il avait pu masser après leurs ébats. C'était une activité qu'il appréciait car cela détendait, c'était agréable et surtout très sensuel. La zone des pieds étant composés de plusieurs zones érogènes pouvant vite faire monter la tension. Atkinson massa la plante des pieds et frotta tout en rythme ce pieds qu'il sentait se détendre de plus en plus. Toujours le regard qui ne montait pas plus haut que le tronc, il demanda : «  Alors ? Cela va mieux ? » Il augmentait la cadence, puis ralentissait, le tout des gestes très contrôlés, son cerveau toujours en repos. Par contre, est-ce que cela plaisait à Breckenridge ? Il le supposait...
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyMar 1 Fév - 23:48

Tout se mélangeait dans la tête de Percy : ses envies, ses peurs, ses frustrations. Les voix qui tentaient de lui commander ses actes, il essayait de ne pas les écouter. En vain. Les questions se bousculaient dans sa tête. Parfois, il se demandait si Jef se jouait de lui, si ce soudain rapprochement était encore l'une de ses vilaines blagues. Peut-être cherchait-il à le faire succomber et ainsi prouver au monde entier que Breckenridge était bien gay ? Pourtant, lors de ce long moment d'observation, Percy n'avait eu aucun doute. Son regard planté dans ses yeux noisettes, il avait compris que Jef Atkinson ne jouait pas. Il ne jouait plus. Désormais, ils étaient deux adultes face aux tourments de leurs sentiments et de leurs désirs les plus profonds, les plus refoulés. Ils devaient tous deux faire des choix, des compromis, être capable de choisir le meilleur pour eux. Le meilleur pour Breckenridge en cet instant aurait sans doute été de s'assoir sur son lit et de cesser de penser : que ce soit à ce pied qui le lançait ou bien à ses questions qui taraudaient son esprit. Cependant, il n'en fit rien, comme bloqué, droit comme un « i ». « Je voulais pas te mettre mal à l'aise, désolé... » Comme lors de leur rencontre dans la salle de bain, Joseph se mettait à s'excuser. C'était toujours aussi étrange pour Percy d'entendre de telles paroles dans la bouche de celui qu'il avait cru si méchant et sans coeur pendant des années. Là, en quelques jours seulement, son comportement changeait du tout au tout. Ce n'était pas pour déplaire à Breckenridge qui se permettait même de rêver et fantasmer par moment. Mais pourtant, de nouvelles interrogations venaient le hanter. Un tel changement ne pouvait pas être le fruit de simples coïncidences.

Toujours le dos tourné, Breckenridge entrouvrit les lèvres, comme s'il allait se mettre à parler. Mais non, il les referma immédiatement, soufflant et fermant les yeux doucement. Il ne savait pas quoi dire. Qu'il était stupide et qu'il se faisait bien trop d'idées ? Ca aurait eu le mérite d'être honnête. Mais Percy en était bien incapable. Tout ce qu'il fit, c'est se passer la main dans la nuque, tandis qu'il entendait derrière lui les pas de Jef se hâter. « Je pense que je devrais y aller ... » Percy aurait voulu crier « noooon », comme dans les films à l'eau de rose que regardait sa mère. Pourtant, aucun son ne sortait de sa bouche. Il était tout simplement incapable de parler et c'était à la fois impoli et preuve de son malaise. Il trouva tout de même le courage de se retourner pour jeter un regard à Jef qui hésitait à partir, la main sur la poignée. Percy prenait bien soin de ne pas poser son pied accidenté sur le sol, tellement les lancements se faisaient présents et douloureux. Il ne grimaçait même pas, sans doute parce qu'il avait autre chose à penser. Jef resta de longues secondes le regard dans le vague, la main sur la poignée, sans rien dire. Etrangement, le malaise de Percy diminuait peu à peu, comme s'il était content de voir qu'il n'était pas le seul à se poser, que Jef aussi semblait perdu. Puis, en quelques secondes à peine, Percy se retrouva sur son lit, poussé par Joseph. Breckenridge n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait. Il ne chercha même pas à comprendre, se laissant faire sans rechigner. Lorsque celui-ci s'agenouilla et saisit son pied, Percy se redressa du mieux qu'il pouvait, observant Jef qui lui enlevait sa chaussette. « Tu devrais faire gaffe, mon cousin une fois il s'est tordu le petit orteil comme cela. Il l'a remarqué trop tard et on a dû lui couper...Allez, fais voir ! » Ces paroles amusèrent Percy, mais devant l'air sérieux de Joseph, il préféra ne pas rire. Pourtant, tout son malaise s'était dissipé, appréciant l'attention de Jef envers lui.

Percy grimaça légèrement par moment, son pied le lançant encore. Pourtant, Jef s'y prenait à la perfection, ses doigts voguant avec agilité et précision sur le pied du jeune Breckenridge. Après quelques minutes de massage, la voix d'Atkinson parvint aux oreilles de Percy : « Alors ? Cela va mieux ? » Percy chercha le regard noisette du jeune homme. Il avait un sourire sur les lèvres signe que ce soit que lui procurait Atkinson était particulièrement agréable. D'ailleurs, il se sentait pleinement détendu, adorant sentir les doigts de Jef parcourir la plante de son pied. Percy hocha vivement la tête avant d'enfin prendre la parole, rassurant sans doute Jef sur le fait qu'il n'était pas devenu muet : « Tu te débrouilles vraiment super bien. » Percy le pensait vraiment, et cela se voyait sûrement à l'expression de bien être qu'il avait sur le visage. Il en avait presque oublié que quelques minutes auparavant, c'était le malaise qu'il avait emporté. A cette pensée, le jeune Breckenridge fini par dire, assez maladroitement : « Merci... » Et avant que Jef n'ait pu intervenir, il reprit la parole rapidement : « D'être resté. Ca me fait plaisir. » Percy ne savait pas ce qui lui prenait. Etaient-ce les doigts de Jef sur sa peau qui le rendait fou et moins inhibé ? Pourtant, Breckenridge avait simplement envie de partager sa pensée avec Jef, même si les questions restaient belles et bien présentes. « Et je voulais m'excuser. Pour ma réaction de tout à l'heure. » Percy baissa doucement les yeux. Il se sentait tout aussi stupide et pourtant, il était étonné par ses propres paroles. Etonné d'oser avouer ça à Atkinson. D'un autre côté, cela lui faisait un bien fou. Puis, tout d'un coup, se rendant compte qu'ils n'avaient toujours pas mangé, il demanda : « J'ai cru comprendre que tu avais faim ? »
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyMer 2 Fév - 12:57

Qui aurais pu le croire ? Joseph Paul Atkinson était entrain de masser le pied de son camarade. Alors, est-ce que cela avait été le stress du moment passé et le lourd silence qu'il avait eu entre eux ? Mais ce geste et ce moment ne lui semblait pas si étrange, après tout, l'étudiant essayait ici uniquement de rendre service, même si Percy ne lui avait rien demandé. Il pouvait l'éconduire et lui dire d'arrêter à tout moment, pourtant le garçon continuait. Il faisait attention à ce qu'il faisait, montrant ainsi qu'il pouvait être aussi tendre d'une certaine manière. Néanmoins, ici, il n'y avait aucun jeu de séduction, non Jef le regard concentré sur ce qu'il faisait, n'oserait pas profiter de la situation. Pour remonter ses mains, ou autre chose, non cela il en était incapable, ce qu'il voulait juste c'est faire passer cette méchante douleur, et sentant Breckenridge se détendre, à son tour il commença à respirer normalement. Les minutes étranges de tout à l'heure étaient derrière eux maintenant, et Atkinson ne voulait plus y penser. Il chercha à savoir si tout lui convenait et demanda : « Alors ? Cela va mieux ? » Puis reprenant le contrôle de son corps et des réactions, il remonta la tête pour ne pas paraître étrange. Le sourire sur les lèvres du garçon aux cheveux bouclés lui fit plaisir, et il continua en s'appliquant. Le regard à nouveau sur ce pied, très beau, ce qui lui fit penser, est-ce qu'il avait quelque chose chez son camarade qui n'était pas beau ? Il massa la plante des pieds, en pressant et tapotant du bout de ses doigts. Mais la voix de Percy le fit sortir de sa concentration : « Tu te débrouilles vraiment super bien. » Joseph se mit à sourire à son tour et ne pouvant s'empêcher de rester vraiment sérieux ajouta : « Merci ! C'est que j'en ai massé des pieds... » Il chercha le regard azuré de son voisin et sortit le bout de sa langue d'un air malicieux avant de rire légèrement de ses propres bêtises : « Dis comme cela, cela fait un peu pervers non ? »

Le moment de mal aise était loin maintenant, et il ne voulait pas y revenir. Non, il voulait juste plaisanter et ressentir ce moment si agréable qu'ils avaient eu dans cette salle de bain. Le jeune homme pouvait refouler ses sentiments, et arrêter de le regarder comme une glace napolitaine au soleil. Il n'avait plus dix ans, et il n'était plus un petit garçon. Paul, de son deuxième prénom, était un homme et il refusait de perdre ce qu'ils étaient entrain de construire pour une stupide histoire d'attraction. Il aurait tout le temps de fantasmer dans sa chambre plus tard dans son lit, en serrant tout contre lui son oreiller. La voix de Percy intervint à nouveau entre deux pensées : « Merci... » , et avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, son camarade ajouta : « D'être resté. Ca me fait plaisir. » Le garçon arrêta son massage, et regarda son ami, il savait très bien ce qu'il voulait dire, maintenant est-ce qu'il allait avoir le courage de le dire ? Il ouvrit la bouche et répondit : « Tu n'as pas à me remercier. J'avais envie de rester. » Cela lui sembla si naturel, qu'il en fut soulagé de pouvoir enfin dire des choses qui lui paraissait si simple. Joseph ne savait pas ce qu'il se passait ici, et surtout ce qu'il se passait en lui, mais ce qu'il ressentait au plus profond de ses entrailles, c'est que s'il avait passé cette porte, il l'aurait regretté toute sa vie. Il regarda Percy baisser doucement ses yeux et lui avouer : « Et je voulais m'excuser. Pour ma réaction de tout à l'heure. » L'étudiant à genoux se mordit l'intérieur de la lèvre, il venait de lui piquer sa phrase, car lui aussi aurait voulu s'excuser. C'était peut être ce moment calme entre eux, ce massage, ou la fatigue, cependant il voulait être rationnel et enfin réagir comme une personne normalement constitué.

Il déposa gentiment le pieds de Percy au sol et se releva pour s'étirer, car il avait toujours ses douleurs dans le dos. Puis il ajouta toujours dans cette même envie d' aller vers quelque chose de simple : « C'est moi ! J'ai pleins de trucs qui me travaillent et même je devrais te remercier de m'avoir pas mis une beigne ! » Il poussa un petit cri de soulagement en terminant de s'étirer. Jef marcha jusqu'à la salle de bain pour se laver les mains, non que l'hygiène de son camarade laissait à désirer mais il était un garçon plutôt propre. Mais avant qu'il commence à faire couler l'eau, Percy lui demanda : « J'ai cru comprendre que tu avais faim ? » Paul poussa un peu sa voix, alors qu'il faisait mousser le savon entre ses mains : « Bien sûr ! J'ai la dalle ! Je mangerais au moins trois nazgul ! » Le jeune homme sortit de la salle de bain et attrapa le grande sac qu'il avait apporté, il le déposa devant Percy et fouilla à l'intérieur pour en sortir un paquet de biscuits apéritifs à la saveur barbecue. Puis, il alla s'installer à côté de son voisin, sur son lit dans une position semi-allongé. Il se plaça plus particulièrement au bout du lit pour laisser assez d'espace entre eux pour que cela ne paraisse pas trop étrange. Atkinson ouvrit son paquet et commença à s'amuser à lancer un des biscuits en l'air afin de le faire retomber dans sa bouche. Après un léger silence vocale, pour surtout grignoter, Jef avait envie de reprendre cette discussion laissé dans cette salle de bain : « Alors, comment cela tu as une vie sexuelle misérable ? Je reprends juste tes termes de la dernière fois, hein ! » Car il ne posait pas cette question pour mettre mal à l'aise Breckenridge mais pour juste retrouvé cette complicité fugace. Mais, pour tout dire, c'était pas complétement désintéressé, le garçon aux yeux noisettes était curieux d'en savoir plus sur son voisin. Il croqua dans un nouveau biscuit et ajouta : « Tu veux que je te présente des filles ? Et, ne me dis pas que cela t'intéresse pas, tu es un mec et on tous nos besoins ! » Il lui envoya une petite œillade coquine, il avait une pointe de sourire sadique au coin de ses lèvres, ne sachant vraiment d'où cela venait, peut-être car il avait envie du jeune homme à côté de lui, cette attirance qui lui hurlait juste de fondre sur lui pour le dévorer. Même, s'il ne connaissait rien de l'amour entre hommes ; quoi faire ? Comment le faire ? C'était encore plus de questions.
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyJeu 3 Fév - 1:35

En quelques minutes à peine, Breckenridge était passé du stade « mon dieu mais je suis totalement paumé, mais merde, il est quand même sexy » à quelque chose de plus positif pour lui, ce qui lui permettrait sans doute d'avancer : « et si j'arrêtais de me prendre la tête ? ». Mais arrêter de se prendre la tête, c'était bel et bien plus facile à dire qu'à faire. Si bien, que pour le moment, Percy tentait juste de profiter du massage que lui prodiguait très professionnellement Joseph. Cela n'avait pas grand chose d'ambigu, à part sans doute que si Breckenridge se sentait dans un bien être total, c'était grâce aux doigts de fée du beau brun. Leurs regards se croisèrent à nouveau, leurs sourires se rencontrèrent mais le malaise s'était envolé. Peut-être parce que tout à l'heure, la proximité de leurs visages les avait perturbés ? « J'avais pas dit que j'arrêtais de me poser des questions ?! » Percy tenta tant bien que mal de se vider totalement l'esprit, se pendant au sourire amical de son camarade de classe. « Merci ! C'est que j'en ai massé des pieds... » Un instant, Percy fit les petits yeux, essayant de comprendre s'il y avait une blague ou un sens caché dans cette phrase. Pourtant, cela ne l'étonnait pas vraiment de la part d'Atkinson qui était connu pour être un dom juan et qui avait l'air de prendre plaisir à masser les pieds des gens. Alors, Percy se contenta de lever les yeux au ciel accompagné d'un fin sourire tandis qu'il ajoutait : « Dis comme cela, cela fait un peu pervers non ? » En le voyant rire de ses propres bêtises, Percy fut à nouveau attendri et rigola aussi légèrement avant de répondre : « J'en ai bien peur. » Sans même s'en rendre compte, Percy accorda un clin d'oeil malicieux à Atkinson. Après s'être rendu compte de son geste, il fit comme si de rien n'était, après tout, ce n'était qu'un clin d'oeil, une preuve que Percy était sensible à l'humour particulier d'Atkinson, non ?!

« Merci. » (...) « D'être resté. Ca me fait plaisir. »La conversation remplie de taquineries dévia légèrement sur le moment de gêne qu'ils avaient vécu auparavant. Du moins, ils s'approchaient de cette thématique de conversation. D'un côté, cela leur ferait sans doute du bien d'évoquer leurs démons, car apparemment, les mêmes peurs et les mêmes questions les taraudaient. Peut-être n'en avaient-ils pas encore conscience, mais il était temps pour eux de commencer à être honnête l'un envers l'autre. Ils étaient en train de bâtir une relation. Et que celle-ci soit amicale ou plus, il fallait qu'ils soient francs. « Tu n'as pas à me remercier. J'avais envie de rester. » Le ton franc et le regard doux d'Atkinson répondait déjà à l'une des questions de Percy : Jef ne jouait plus avec lui et ce qu'ils étaient entrain de construire risquait d'être solide. Cette idée mettait Percy en joie, qui ne comprennait toujours pas comme une relation de quasi-haine pouvait évoluer aussi rapidement. En même temps, ne dit-on pas qu'on ne haït pas les personnes dont on se fiche ? Ils en étaient peut-être le parfait exemple. « Tant mieux, ça m'aurait fait chié que tu partes. » C'était peut-être un peu dit vulgairement, mais l'idée était là, et elle était belle. Enfin, ils s'avouaient qu'ils aimaient passer du temps ensemble. Chacun avec leurs mots, avec leur personnalité.

Ensuite, dans un élan de franchise, Breckenridge s'excusa, bientôt suivi de la voix de Jef : « C'est moi ! J'ai pleins de trucs qui me travaillent et même je devrais te remercier de m'avoir pas mis une beigne ! » Percy fronça les sourcils, le regardant se diriger vers la salle de bain. Ce qu'il disait était étonnant, et à nouveau, les questions qu'il se posait refirent surface. « N'importe quoi... Il n'y avait pas de raison pour que j'te frappe, sérieux. » Percy se passa la main sur la nuque puis jeta un oeil à son pied, soulagé grâce au massage expert de Jef. « J'ai cru comprendre que tu avais faim ? » demanda Perceval d'une voix claire et en profitant pour dévier à nouveau la conversation. « Bien sûr ! J'ai la dalle ! Je mangerais au moins trois nazgul ! » Percy fut amusé par cette réplique, fine référence au Seigneur des Anneaux. Breckenridge était content de voir que Jef avait l'air de s'y connaître autant que lui. Au moins, ils avaient plus de points communs qu'ils ne le pensaient. Armé d'un paquet de biscuits au goût barbecue, Joseph vint s'installer à côté de lui. Percy ne put s'empêcher de remarquer qu'il prenait soin de ne pas être trop près de lui, mais bien au bout du lit, sans doute pour éviter le genre de malaise qu'ils avaient vécu quelques minutes plus tôt. Cependant, Breckenridge, bien trop gourmand pour résister, dû s'approcher un peu pour venir prendre quelques biscuits dans le paquet d'Atkinson. Percy aurait sans doute pu prendre un autre paquet de biscuits vu le sac que Jef avait placé devant lui. Mais non, il trouvait ça plus sympa de partager. A moins que ce ne soit une excuse pour s'approcher de Joseph ?! « Alors, comment cela tu as une vie sexuelle misérable ? Je reprends juste tes termes de la dernière fois, hein ! » Étonnamment, Perceval n'était pas vraiment gêné par cette question. Il se surprit même à en sourire, amusé, tout en croquant dans un biscuit. Il se mordit la lèvre inférieure tout en levant les yeux au plafond : « Je me demandais quand tu allais en reparler ! (...) Sérieusement Jef, si j'avais été un dom juan, tu m'aurais pris comme bouc émissaire ? » Intelligent, le Percy ! Et perspicace. Le sourire taquin qu'il avait sur le visage en disait long, tandis qu'il piochait à nouveau dans le paquet de biscuits. « Tu veux que je te présente des filles ? Et, ne me dis pas que cela t'intéresse pas, tu es un mec et on tous nos besoins ! » Cette fois, Perceval manqua de s'étouffer avec le gâteau qu'il était entrain de manger. Il toussota, tout en faisant les grands yeux. Que pouvait-il répondre à ça ? Oui, il avait des besoins, certes, mais il avait aussi une éthique, donc il était incapable de se taper tout ce qui bougeait. Il n'était pas Joseph Paul Atkinson, loin de là. Il n'avait pas un physique qui faisait fantasmer les filles. Sarcastique, il ne put s'empêcher de lancer : « Tes pétasses ? Je te le dis tout de suite, ça ne m'intéresse pas. C'est peut-être idiot, mais j'ai besoin de plus qu'un joli minois pour être attiré par quelqu'un. » Le « quelqu'un » était intelligemment placé. Il observa Jef en croisant les bras sur son torse. Puis, il demanda : « Je ne comprends pas comment tu fais... Je veux dire... Certes t'es plus mignon que moi. Mais quand même... Une fille différente à chaque soirée... Tu travailles pour être dans le livre des records ? » Un fin sourire se dessina sur les lèvres de Percy. C'était étonnant, mais il n'était pas mal à l'aise de parler de ça avec Jef. Au contraire, en cet instant, il estimait que Jef Atkinson était le seul avec qui il avait envie d'en parler.

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyVen 4 Fév - 1:19


La sincérité était quelque chose d'important pour Atkinson après ce léger moment de solitude extrême. Alors tout simplement, il lâcha : « Tu n'as pas à me remercier. J'avais envie de rester. » Car il sentait bien son camarade sur la défensive, et il voulait que les choses se passent maintenant bien entre eux. C'est vrai que le changement était brutale, entre le jeune homme qu'il était, et ce qu'il essayait de devenir, tout cela à cause d'un rêve stupide. Mais il sentait déjà que les choses changeaient, et en mieux heureusement. Il fallait voir son voisin qui prenait de l'assurance, et qui n'avait pas peur d'être vulgaire pour un temps : « Tant mieux, ça m'aurait fait chié que tu partes. » Joseph le regarda avec des grands yeux, lui aussi était surprit. Percy semblait avoir changé, il n'était plus le garçon qu'il aimait torturé. Cela lui faisait du bien d'entendre tout cela, et surtout ce sentiment de se sentir plus léger, assez promt à plaisanter, car c'est bien connu que le rire permet de libérer bien des souffrances. Avec un léger rictus, il se permit de se faire plus familier : «  Et, bien ! Monsieur Breckinridge votre langage me laisse pantois ! Je vous apporte du papier toilette ou vous avez déjà taché votre culotte ? » , termina t-il de dire avec un faux accent anglais shakespearien.

Cela tombait bien, Jef se rendait dans la salle de bain, non pour utiliser les commodités mais pour se laver les mains. Il savait que Percy n'était pas un garçon violent, mais s'il l'avait embrassé, peut être qu'il aurait pu se laisser aller à lui en mettre une, en tout cas c'est ce qu'il pensait quand il le remercia de ne pas l'avoir frappé. « N'importe quoi... Il n'y avait pas de raison pour que j'te frappe, sérieux. » Alors qu'il terminait de se laver les mains Atkinson, s'amusait beaucoup de la réponse de son ami, et s'encourageait pour lui répondre, non, il ne fallait plus qu'il réfléchisse, qu'il analyse. Il se mit donc à rire en lui répondant : «  Je note ! J'aurais pu alors te mettre un doigt dans le nez ou autre chose... » Il laissa planer ce doute assez silencieux qui tournait dans sa tête avec une seule et même phrase « J'aurais peut-être dû t'embrasser ! » C'était cela ce " autre chose " qu'il voulait ainsi insinuer. En revenant, ils parlèrent de nourriture, et pas celle qui nourrit l'âme mais celle qui remplit les estomacs. Joseph en avait bien besoin, il était donc content avec son paquet de gâteau apéritif sur le lit de son camarade. Il venait piocher dans son paquet, et l'étudiant le laissait faire joyeusement, comme s'ils avaient toujours été amis. C'est peut être pour cela qu'il se lança à discuter de ce qui intéresse bien souvent les garçons de leur âge : le sexe. En tout cas, il ne savait pas pour Percy, mais pour le garçon aux yeux noisettes c'était le point central de ses activités extra-scolaire. Même si depuis peu, il avait dû fermer boutique, mais cela il en avait déjà parlé à son voisin. « Je me demandais quand tu allais en reparler ! (...) Sérieusement Jef, si j'avais été un don juan, tu m'aurais pris comme bouc émissaire ? » Bonne question ? Jospeh s'interrogea, est-ce qu'il aurait pu avoir ses étranges sentiments si Breckenridge avait été différent ? Il tourna la tête, bien décidé sur la réponse à donner, mais préférant terminer ce qu'il avait en bouche avant d'ajouter : «  Tu penses pas plutôt que si j'ai fais de toi mon bouc émissaire, c'est que j'aimais bien ta tête ?  » Il ajouta un mouvement de sourcil provocateur, avant de reprendre son grignotage l'air de rien. Cette phrase voulait tout dire, comme elle ne voulait rien dire. Mais en tout réveilla chez son possesseur l'envie de jouer. Non, le jeune homme n'allait pas lui sauter dessus, mais il voulait placer des phrases étranges par ici et par là, et il venait de commencer.

Pour la suite, il ne pensait pas qu'il pourrait provoquer quelques accidents, non Joseph ne voulait pas que le garçon aux yeux bleus s'étouffent avec ce qu'il avait dans la bouche. Il le regarda pour savoir s'il avait besoin d'une tape dans le dos, mais cela sembla passer. Le garçon se permit de souffler, ainsi rassuré, il ne voulait pas de décès ce soir. Par contre, c'est lui qui faillit s'étouffer en entendant de la bouche de Percy : « Tes pétasses ? Je te le dis tout de suite, ça ne m'intéresse pas. C'est peut-être idiot, mais j'ai besoin de plus qu'un joli minois pour être attiré par quelqu'un. » Il se tapa la poitrine car il aurait voulu lui répondre, «  J'ai alors aucune chance ? » Il vit son camarade se refermer, c'est affolant comme il avait l'air de ne pas avoir confiance en lui. Atkinson le trouvait beau, et il était sûr que si son camarade était plus sûr de lui, il pourrait avoir toutes les filles qui voudrait. En attendant, il fit le garçon faussement vexé : «  Hey ! Je vais me sentir vexé...Bon ! Ok ! Tu n'as pas tord ! Et pour la suite, c'est pas idiot, tu es un romantique, c'est tout ! C'est bien, je suppose... » L'ingénieur prit une moue songeuse, car il aurait aimé être romantique, et n'aimait pas particulièrement son attitude envers les filles. Il ne connaissait que les positions allongés et non les longs poèmes, ce n'était pas sa faute ! Atkinson sourit aussi à son tour en attendait Percy dire : « Je ne comprends pas comment tu fais... Je veux dire... Certes t'es plus mignon que moi. Mais quand même... Une fille différente à chaque soirée... Tu travailles pour être dans le livre des records ? » Il posa le sac qu'il tenait depuis tout à l'heure dans les mains de son voisin, et posa un doigt sur ses propres lèvres avec un air un peu idiot. C'est ce qu'il savait le mieux faire après tout. «  Aie ! Tu m'as découvert ! En plus, si tout va bien comme je t'ai dit l'autre fois, je vais surement me mettre à la gente masculine, encore plus de chance de faire exploser mon record...Il faudrait que je me lance, c'est tout ! » Il se leva tout fier, en s'époussetant légèrement, non il n'avait pas mangé comme un goinfre. Et, toujours dans cette optique de s'amuser, et de jouer, Joseph tourna toute son attention vers Breckeridge, et posa un genoux sur le lit. «  Dis moi, Percy, tu n'aimerais pas... » L'étudiant s'agrippa au silence, posa son genoux voisin à côté du sien, il sentait son camarade reculer en arrière, se demandant bien ce qu'il préparait. Il s'approcha, s'approcha et avec un grand sourire demanda : «  Tu aimerais pas...une bière ? J'ai soif, pas toi ? » Jef sauta à nouveau hors du lit, très heureux de sa bêtise, et se pencha vers le réfrigérateur sous le bureau pour en sortir deux bières. Puis il retomba sur le lit, le cœur encore tout léger de rire de quelque chose qui le mettait si mal à l'aise il y a quelques minutes. Mais il voulait aussi mettre quelque chose au clair : «  Et, arrête de dire que je suis plus mignon, tu pourrais avoir qui tu voulais si tu avais confiance en toi ! » Ce qu'il venait de dire, il le pensait de tout son cœur, et il se sentait bien ici sur ce lit. Même fatigué, il sentait qu'il aurait pu y rester des heures, peut-être même pour toute la nuit...
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyVen 4 Fév - 4:42

Avec toutes les questions qu'il se posait, Breckenridge en avait oublié de faire attention à son vocabulaire. Tout cela n'était pas très sérieux. D'ailleurs, Atkinson ne put s'empêcher de faire une remarque, qui amusa beaucoup Percy : « Et, bien ! Monsieur Breckinridge votre langage me laisse pantois ! Je vous apporte du papier toilette ou vous avez déjà taché votre culotte ? » L'air et l'accent que venait de prendre Atkinson étaient juste à mourir de rire et Percy ne put s'empêcher de ricaner face à cette blague. « Humour graveleux, cher monsieur Atkinson. Laissez ce papier toilette où il est. » dit-il en le voyant entrer dans la salle de bain. Le visage de Percy respirait la malice et il se surprit lui-même à adorer ces moments de plaisanterie avec Jef. Pourtant, il avait repris un air beaucoup plus sérieux lorsqu'il en était venu à dire qu'il n'avait aucune raison pour frapper Joseph. Ce qui était on ne peut plus vrai, soit disant passant. Puis, lorsqu'il entendit Jef se mettre à rire, Breckenridge fronça les sourcils, se demandant ce que son camarade trouvait de drôle dans ses paroles : « Je note ! J'aurais pu alors te mettre un doigt dans le nez ou autre chose... » Cette fois, Percy se mit aussi à rire, en même temps que Joseph. Il se mordit la lèvre inférieure, les yeux levés au plafond, comme s'il réfléchissait. Le « autre chose » était effectivement placé à merveille dans la conversation, ce que Percy ne put s'empêcher de remarquer. Il ne releva cependant pas, même s'il se doutait que Jef n'avait pas dit cela par hasard. En les voyant, on avait presque l'impression qu'ils jouaient de leur relation ambigüe. Chacun semblait avoir compris les intentions de l'autre - à savoir qu'ils avaient les mêmes intentions - mais pour l'instant, ils avaient sans doute trop peur ou pas assez confiance pour être sûrs et se jeter à l'eau. Alors, ils préféraient en rire, se lancer des petites allusions, parce que c'était sans doute plus facile que de voir la vérité en face.

« Tu penses pas plutôt que si j'ai fais de toi mon bouc émissaire, c'est que j'aimais bien ta tête ? » Cette phrase résonna dans la tête de Percy pendant de longues secondes. Il fit de tout petits yeux, comme s'il scrutait Jef du regard. Il essayait de saisir le sens de la phrase : une réalité ? de l'ironie ? un compliment caché ? Percy n'en savait rien, mais pourtant, il ne put s'empêcher de répondre : « Dans ce cas, tu es vraiment un gars bizarre... Tu as de la chance parce que j'aime bien les gars bizarres. » Percy souriait malicieusement. C'était à son tour de lancer des allusions que Jef comprendrait sûrement. Ils étaient sans doute un peu gamins d'agir comme ça, mais ça les amusait tous les deux et c'était le principal. La conversation dévia, Jef voulant lui faire rencontrer des filles, des pétasses comme Percy aimait les appeler. « Hey ! Je vais me sentir vexé...Bon ! Ok ! Tu n'as pas tord ! Et pour la suite, c'est pas idiot, tu es un romantique, c'est tout ! C'est bien, je suppose... » Le sourire de Breckenridge était tout aussi malicieux et pourtant, son regard était devenu plus sérieux. A nouveau, il vint mordiller sa lèvre inférieure, signe qu'il était entrain de réfléchir à ce qu'il pouvait répondre ou bien à la véracité de ce qu'Atkinson disait. « Romantique ? C'est bien ça le problème. » osa-t-il simplement. « J'aimerais parfois ne pas me prendre la tête. C'est une tare d'être romantique, crois-moi. » Pourtant, Percy était sûr que Jef devait savoir être romantique. Peut-être n'était-il encore jamais tombé amoureux. Peut-être qu'il n'avait jamais senti cette sorte de vent frais et ces papillons dans le ventre qui vous rendent instantanément romantique.

Bien décidé à continuer de détendre l'atmosphère, Percy avait taquiné Jef à propos de son côté Dom Juan. La réaction d'Atkinson ne s'était pas fait attendre. Il avait posé un doigt sur ses lèvres en prenant un air un peu idiot. Breckenridge ne put s'empêcher de le trouver adorable ainsi, presque vulnérable. Percy avait envie de le prendre dans ses bras, juste là, maintenant, alors qu'il réfléchissait à ce qu'il allait répliquer : « Aie ! Tu m'as découvert ! En plus, si tout va bien comme je t'ai dit l'autre fois, je vais surement me mettre à la gente masculine, encore plus de chance de faire exploser mon record...Il faudrait que je me lance, c'est tout ! » Percy se mordit l'intérieur de la joue car ce qu'il aurait voulu répondre n'était sans doute pas approprié et surtout, il sentait ses joues s'empourprer à l'idée de dire une chose pareille devant Jef. Ce qu'il aurait voulu demander à Joseph c'était qui serait sa conquête de ce soir. Bien sûr, dans l'espoir que la réponse soit lui, Breckenridge, jeune geek. Pourtant, il n'osa rien, continuant de se mordre l'intérieur de la joue pour se taire. Il ne put s'empêcher de dire, tandis que Jef se levait : « J'espère que si un jour tu passes à la télé pour ce record, tu penseras à remercier Breckenridge qui t'a écouté et conseillé dans une salle de bain. » Percy fit un clin d'oeil à Jef alors que celui-ci posait un genou sur le lit en disant, d'une voix légèrement aguicheuse si Percy se fiait à son instinct : « Dis moi, Percy, tu n'aimerais pas... » Atkinson laissa sa réplique en suspend. Percy fronça les sourcils et poussa un petit : « Hmm ? » dans l'espoir qu'il finisse sa phrase. D'ailleurs, d'après ce que venait de dire précédemment Jef, Percy commençait à s'interroger sur la nature de la proposition de son camarade. Une proposition indécente ? Jef s'approcha, Percy recula légèrement. Puis, Percy comprit que Jef se jouait de lui, voulait prendre toute cette histoire à la légère. Atkinson finit enfin par compléter par : « Tu aimerais pas...une bière ? J'ai soif, pas toi ? » Percy ne put s'empêcher de rire légèrement tandis que Jef retombait déjà sur le lit, deux bières dans la main. Percy saisit l'une des bières, qu'il décapsula rapidement avant de la faire tinter contre celle de Jef : « A nous ! » dit-il, on ne peut plus naturellement.

« Et, arrête de dire que je suis plus mignon, tu pourrais avoir qui tu voulais si tu avais confiance en toi ! » Breckenridge tourna la tête vers Atkinson pour voir son expression du visage. Etait-ce de l'ironie ? Apparemment non. Pour être honnête, Percy en fut flatté, prit une gorgée de sa bière et finit par dire : « Peut-être que ne pas avoir confiance en moi fait partie de mon charme... » Il haussa les épaules puis, après plusieurs secondes continua : « En tout cas, c'est gentil ce que tu dis... Mais je doute qu'un jour, je ferais autant d'effet à quelqu'un que tu ne fais d'effet aux filles. » Percy contemplait le goulot de sa bière. C'était ce qu'il pensait vraiment, l'opinion qu'il avait de lui-même. Selon lui, ce n'était pas un manque de confiance mais bel et bien une réalité cuisante.
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyVen 4 Fév - 20:56


« Dans ce cas, tu es vraiment un gars bizarre... Tu as de la chance parce que j'aime bien les gars bizarres. » Heureusement que l'ingénieur n'était pas en face, et qu'il trainait toujours sur le côté, car Breckenridge aurait pu remarquer -peut-être qu'il le remarqua quand même- qu'il se mit à rougir. Il l'aimait bien ! Jef se répéta en boucle cette courte phrase à l'intérieur de sa tête, c'était si bon. Le garçon aux yeux noisettes ne put s'empêcher de répondre : «  C'est une déclaration, Breckenridge ? Car si c'est le cas ! Je te préviens je ne couche pas avant le mariage et tu devras rencontrer mon père avant ! » Il se tourna en croquant violemment dans un biscuit pour accompagner sa pirouette humoristique. Puis, juste pour lui, pour son propre plaisir, il se laissa dire, «  Je t'aime bien aussi Percy. », mais sans pourtant trouver la force de le dire à haute voix. Mais heureusement, la conversation dévia, et ils purent chacun garder leurs sourires. Ce sujet était les filles, l'amour, et le point que Joseph pointa du doigt. Le romantisme de son camarade, il ne le connaissait pas assez pour être sûr de ses allégations, mais c'est comme cela qu'il le sentait. La conversation devenait plus sérieuse, mais cela ne le dérangeait pas. « Romantique ? C'est bien ça le problème. » Jef hocha de la tête en passant une main dans ses cheveux. « J'aimerais parfois ne pas me prendre la tête. C'est une tare d'être romantique, crois-moi. » Atkinson était complétement en mode romance actuellement, sans vraiment le comprendre. Il ne pensait plus qu'à une seule personne, il rêvait d'elle, il fantasmait et était entrain de changer. Mais tout ses changements, lui faisait trop peur, alors il préférait jouer l'ancien garçon qu'il était. «  Je ne sais pas...Tout ce qui est sentiment amoureux et tout le bazar, cela n'a jamais été mon fort. Moi je suis de l'école quand on veut quelque chose on se lance et on le prends ! », termina t-il de dire en se raclant la gorge. Mais qu'est ce qu'il racontait ? C'était comme s'il n'avait plus le contrôle de ses pensées. Car s'il avait dû suivre ses conseils, il aurait dû déjà embrasser Breckrendige depuis longtemps.

Comme des montagnes russes, cette conversation passait d'un sujet plus sérieux à un sérieux plus distrayant. Percy avait commencé à le taquiner sur son côté Don juan, et cela aurait bête de sa part de nier les faits. C'est pour cela qu'il prit une pose un peu idiote pour accompagner ses paroles qui l'étaient tout autant. Sauf, bien sûr qu'avec Atkinson, il aimait placer des choses plus au moins vrai, et le fait qu'il allait devoir essayer les garçon pour savoir si cela lui plaisait, était tout à fait vrai. Pourquoi se lever alors ? Simplement car il voulait jouer un mauvais tour, et alors qu'il était debout, il entendit Percy lui demander : « J'espère que si un jour tu passes à la télé pour ce record, tu penseras à remercier Breckenridge qui t'a écouté et conseillé dans une salle de bain. » Toujours dans l'optique de jouer l'homme sensuel qui posait un genoux à nouveau sur ce lit, plongeant ses yeux dans ceux de son camarade, il ajouta : «  T'inquiète ! Je dirais qu'ont a couchés ensemble dans cette salle de bain, je ferrais de toi une légende. » Joseph posa un deuxième genoux, se mordant la lèvre inférieure comme s'il allait maintenant se jeter sur Percy pour lui arracher ses habits, et d'une voix envoutante commença par dire : « Dis moi, Percy, tu n'aimerais pas... » Tout dans son être, et sa voix crier à la proposition de passer à l'horizontale et son petit jeu laissa pousser un petit : « Hmm ? » de la part de son camarade. Mais le voyant reculer, il se devait de redevenir sérieux en complétement sa phrase : « Tu aimerais pas...une bière ? J'ai soif, pas toi ? » Le revoilà avec ses deux bières, avec une offert de bon cœur à son voisin. En reprenant place, l'espace du début semblait s'être affiné, et se passant sa bière sur sa nuque, il regarda Percy pour voir si ce rapprochement ne le dérangeait pas. Il opéra comme Breckenridge et vint trinquer avec lui. Il leva sa bière et lança à l'unisson : «  A nous ! »

Joseph but une franche gorgée, car il mourrait de soif. Après réflexion, il se rendit compte que c'était sa 4ème bière de l'après midi. Il espérait pas tourner ivre quand même, bref c'était pas le sujet du moment, et ne se sentait pas particulièrement saoul pour l'instant. Non, il se tourna pour avouer quelque chose qu'il pensait, et sans ironie, le garçon aux cheveux bleus était mignon. Ce n'était qu'une histoire de confiance en lui, il fallait que Percy le reconnaisse. Prenant une pause pour boire à nouveau, il laissa son ami lui répondre : « Peut-être que ne pas avoir confiance en moi fait partie de mon charme... » Il répondit par un hochement négatif tout en terminant d'avaler le liquide alcoolisé qui lui faisait un bien fou. Percy se livrait et il n'avait pas envie de l'arrêter. Il le laissa continuer donc : « En tout cas, c'est gentil ce que tu dis... Mais je doute qu'un jour, je ferais autant d'effet à quelqu'un que tu ne fais d'effet aux filles. » Percy lâcha un bruyant : «  Pfff ! N'importe quoi ! » Il se pencha sur le côté pour poser sa bière sur le coin d'un bureau et se tourna pour être face à face avec le garçon aux cheveux bouclés. Dans sa position en tailleur, le jeune homme se fit plus sérieux : «  Tu as autant chance que moi ! Ce qui te manque, c'est qu'il faut l'attraper la fille, la surprendre. Regarde ! » Joseph baissa la tête un instant, comme pour se concentrer, puis bien décidé à faire l'instructeur, il remonta pour plonger son regard dans celui de son voisin, et sans lui demander son avis il posa sa main sur sa joue. Il ouvrit la bouche : «  C'est pour l'exemple, don't panic ! Alors, d'abord il faut le contact visuel et corporel. Si tu arrives là, tu as presque déjà fait tout le boulot... » Sa peau était si douce, mais il ne devait pas se laisser distraire, alors que des millions de fourmis couraient le long de son bras. Il se racla ensuite la gorge et prit une voix douce de séducteur très travaillé : «  C'est moi où tu ne trouves pas qu'il y a comme un courant entre nous ? Tu ne sens pas ses vibrations qui passent à travers nous, je crois qu'ils essayent de nous dire quelque chose ! » Joseph rapprocha sa tête de celle de son camarade, se retrouvant nez contre nez. Il effleura le nez voisin, alors que tout cela faisait partit de sa démonstration. «  On a dû te le dire souvent, mais tes yeux me donnent envie de t'embrasser, ils veulent de l'amour, alors laisse moi t'offrir ce cadeau, juste un baiser... » Jef pencha la tête sur le côté, rapprochant indubitablement des lèvres de Breckenridge. Cependant il s'arrêta, et que son souffle chaud se déversait sur les lèvres voisines, il ajouta de sa voix normal retrouvé : «  Et, là tu l'embrasses, mais je pense que tu as compris... »
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyVen 4 Fév - 23:39

« C'est une déclaration, Breckenridge ? Car si c'est le cas ! Je te préviens je ne couche pas avant le mariage et tu devras rencontrer mon père avant ! » Percy ne put s'empêcher de rire en voyant Jef tout fier de sa blague, un sourire malicieux sur les lèvres. Avant, Atkinson avait toujours été drôle aux dépends de Percy. Enfin, Breckenridge se sentait parfaitement apte à rire à toutes ses blagues et ses mimiques qu'il trouvait toutes plus drôles les unes que les autres. Atkinson avait de la répartie et un sens de l'humour très développé, tout ce que le jeune étudiant aux cheveux bouclés adorait. Plus les minutes passaient, plus il se sentait bien avec Jef, moins les questions se bousculaient dans sa tête et plus il se laissait vivre. D'ailleurs, certaines remarques qu'il se permettait, jamais il n'aurait osé les prononcé auparavant. « Quand l'amour est vrai, l'attente n'est pas un soucis, Jef. Je respecterais tes choix. » dit-il avec une voix dramatique, digne d'une pièce de théâtre shakespearienne. On se serait cru dans Hamlet ou dans Roméo et Roméo Juliette. Après sa séance d'acteur studio improvisée, la conversation devint plus sérieuse, peut-être parce que Breckenridge se confiait, oser parler de choses avec Jef qu'il n'osait aborder avec personne d'autre. C'était étonnant car Percy n'aurait jamais pensé qu'Atkinson puisse être une personne dans laquelle il aurait confiance. Dans sa chambre, lieu qu'il n'avait montré qu'à peu de monde, il se sentait parfaitement bien en compagnie de Jef. Pour rien au monde il n'aurait voulu que ce moment se termine. Ils se taquinaient, redevenaient plus sérieux et c'était très plaisant. « Je ne sais pas...Tout ce qui est sentiment amoureux et tout le bazar, cela n'a jamais été mon fort. Moi je suis de l'école quand on veut quelque chose on se lance et on le prends ! » Breckenridge ne rétorqua rien. Il n'avait rien à répondre à cette parole, à part sans doute que Joseph Paul Atkinson se voilait la face. Percy se contenta de le scruter du regard, comme s'il cherchait à lui faire comprendre que ses paroles ne respectaient pas vraiment ses actes. Plus les minutes passaient plus il comprenait les signaux que Jef lui envoyait, il avait compris que son ancien ennemi le désirait autant que Percy pouvait le désirer. Et pour l'instant, Joseph n'avait pas été capable de faire un pas vers lui, de se lancer, de le « prendre » comme il venait de dire. Pour l'instant, leur relation demeurait platonique. Perceval ne s'en plaignait pas, lui même incapable de prendre les devants.

« T'inquiète ! Je dirais qu'on a couché ensemble dans cette salle de bain, je ferrais de toi une légende. » Ces mots résonnèrent aux oreilles de Breckenridge. Bien sûr, il savait que Jef plaisantait et pourtant, l'espace d'un instant, il imagina Atkinson annoncer à ses amis qu'il craquait pour Percy. Cela semblait irréaliste et limite suicidaire pour être tout à fait franc. Jamais les copains de Jef accepteraient cela et surtout, jamais Atkinson n'aurait le courage d'annoncer une telle nouvelle. En même temps, ils n'en étaient pas encore là et Percy aurait mieux fait d'arrêter de fantasmer sur une éventuelle relation entre lui et Atkinson. Peut-être que Jef ne serait jamais capable de sauter le pas, de s'avouer à lui même ce qu'il ressentait au coeur de ses entrailles. Pourtant, lorsqu'il s'était avancé vers lui d'un air aguicheur tout en laissant l'espoir d'une proposition indécente, Percy n'avait pu s'empêcher encore un peu, même si son réflexe fut de se reculer très légèrement. Pourtant, son coeur s'était à nouveau accéléré, comme s'il espérait que Jef s'approche un peu plus, qu'il aille jusqu'au bout de son action, jusqu'au fond de ses pensées les plus inavouables. « Tu aimerais pas...une bière ? J'ai soif, pas toi ? » Percy n'avait pas été déçu par ce dénouement car il avait bel et bien compris que Jef s'était un peu joué de lui. Cela le fit d'ailleurs sourire, appréciant que Joseph s'amusent de ce qu'ils avaient vécu plusieurs minutes auparavant.

Enfin, leurs bières avaient tintées l'une contre l'autre, puis Breckenridge en avait pris une longue gorgée, permettant à sa gorge d'être moins desséchée. Percy posa sa bière sur le sol. Leur conversation redevint plus sérieuse, Percy n'hésitant pas à nouveau à se confier. Oui, il savait bel et bien que son manque de confiance en lui lui jouait des tours. Il savait aussi qu'il n'était pas si laid que ça. Il avait bien conscience que si enfin il essayait de paraître plus sûr de lui, il aurait plus de facilité avec les filles. En avait-il seulement vraiment envie ? En ce moment, sûrement pas. Une seule personne hantait ses pensées, et c'était Jef. Lorsque ses paupières se fermaient, même pour quelques secondes, c'était le visage doux du beau brun qu'il voyait. « En tout cas, c'est gentil ce que tu dis... Mais je doute qu'un jour, je ferais autant d'effet à quelqu'un que tu ne fais d'effet aux filles. » avait-il simplement dit, le plus honnêtement possible. Il avait immédiatement senti que Jef n'était pas d'accord avec lui et fut amusé en entendant son : « Pfff ! N'importe quoi ! » aussi bruyant que franc. Puis, Atkinson s'était mis en position du tailleur, face à lui tout en disant d'un air jovial : « Tu as autant chance que moi ! Ce qui te manque, c'est qu'il faut l'attraper la fille, la surprendre. Regarde ! » Le « regarde ! » inquiéta quelques instants Breckenridge, se demandant encore ce qu'il préparait comme vilaine blague. Cependant, en sentant la main de Jef se poser sur sa joue, sa colonne vertébrale fut parcourue d'un frisson qu'il tenta de contrôler et de cacher. Il entrouvrit la bouche pour parler, mais fut immédiatement stoppé par Jef qui comptait bien aller au bout de son idée, cette fois-ci : « C'est pour l'exemple, don't panic ! Alors, d'abord il faut le contact visuel et corporel. Si tu arrives là, tu as presque déjà fait tout le boulot... » Le regard planté dans celui de Jef, Breckenridge comprenait parfaitement comment toutes les filles tombaient comme des mouches. Percy se sentait lui aussi à deux doigts de chavirer. Son souffle se faisait plus court, ses tempes le martyrisaient et une étrange chaleur prenait possession de chaque parcelle de sa peau. Bien entendu, Jef n'était pas aveugle et il se rendait sûrement compte du malaise de Percy. D'ailleurs, peut-être que cela était son but. Faire craquer Percy. « C'est moi où tu ne trouves pas qu'il y a comme un courant entre nous ? Tu ne sens pas ses vibrations qui passent à travers nous, je crois qu'ils essayent de nous dire quelque chose ! » Percy se passait doucement la langue sur les lèvres sans même s'en rendre compte. Il hocha aussi légèrement la tête alors que Jef venait tout de même de prendre une voix de séducteur, censé attirer les minettes dans son lit. Atkinson approcha encore un peu plus son visage, frôlant le nez de Percy avec le sien. Breckenridge sentait qu'il ne résisterait pas longtemps à l'appel des lèvres si appétissantes de son camarade. « On a dû te le dire souvent, mais tes yeux me donnent envie de t'embrasser, ils veulent de l'amour, alors laisse moi t'offrir ce cadeau, juste un baiser... » Cette fois, c'est un sourire amusé qui naquit sur les lèvres de Percy. Si c'était avec ce genre de phrases que Jef emballait, effectivement, même un novice comme Breckenridge pouvait réussir. Le sourire s'envola rapidement lorsque Jef pencha la tête sur le côté, réduisant l'espace entre leurs deux visages. « Et, là tu l'embrasses, mais je pense que tu as compris... » Oui, Breckenridge avait compris. Il espérait bien comprendre le message que lui passait Atkinson. Percy mourrait d'envie d'embrasser les lèvres de son camarade, mais quelques secondes passèrent sans qu'il n'ose quelque chose. Puis, dans un élan de courage et dans un désir incontrôlable, il frôla les lèvres de Jef, tandis que sa main venait se poser dans la nuque du jeune homme. Ce geste eut pour effet de sceller leurs lèvres l'une contre l'autre, dans un doux baiser. Les paupières fermées, Breckenridge s'attendait à tout moment à ce qu'Atkinson ne le repousse. Pour le moment, il profitait de ce tendre baiser, les effluves de bière se mêlant à leurs lèvres. A contre coeur, Percy détacha ses lèvres, le souffle coupé par l'émotion. C'était un baiser sage qu'ils venaient d'échanger mais pour le moment, Breckenridge n'osait pas aller plus loin, il tentait de repérer toute réaction de la part de son camarade. Après le bonheur de l'instant partagé, la peur l'envahissait. Et si Jef trouvait ça dégoûtant d'embrasser un homme ? Et si il ne voyait en Percy qu'un ami ? Et si...
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptySam 5 Fév - 11:14



Voilà comment, tout cela avait commencé : « En tout cas, c'est gentil ce que tu dis... Mais je doute qu'un jour, je ferais autant d'effet à quelqu'un que tu ne fais d'effet aux filles. » La suite allait devenir étrange, et amener à dénouement que le jeune Atkinson ne pensait pas possible. Car le plus honnêtement du monde, ce qu'il voulait par cette démonstration de l'art de la séduction, c'était aider son jeune ami. Car il voulait lui donner confiance en lui, et ainsi lui démontrer que c'était une question de courage. Il faut dire aussi qu'il se sentait bien sur ce lit, en présence du garçon aux yeux bleus. Il se sentait comme dans un cocon, protégé du monde extérieur, mais aussi de ses propres démons. C'est pour cela qu'il se lança en se tournant vers Percy : « Tu as autant chance que moi ! Ce qui te manque, c'est qu'il faut l'attraper la fille, la surprendre. Regarde ! » Il le sentit un peu sur la réserve, c'était normal après tout, surtout après la petite blague de tout à l'heure. Mais le professeur en amourette éphémère était très sérieux, comme il aurait pu l'être avec n'importe lequel de ses amis. L'étudiant posa donc une main sur la joue de son voisin. Touché sa peau était si agréable, oui, c'est certain maintenant il le sentait, il allait prendre beaucoup de plaisir à faire cette petite démonstration. Il coupa Breckenridge dans son élan, ne sachant pas s'il trouverait la force de continuer : « C'est pour l'exemple, don't panic ! Alors, d'abord il faut le contact visuel et corporel. Si tu arrives là, tu as presque déjà fait tout le boulot... » Son cœur bondissait dans sa poitrine et le bruit sourd remontait le long de ses tempes. C'était un supplice divin. Joseph s'accrocha à la réaction de son camarade pour lui donner le courage de continuer. Il restait à l'affut de toutes réactions de rejet, mais les beaux yeux bleus semblaient en vouloir plus. Cela tombait bien, le garçon n'avait pas envie de s'arrêter. Le speech le tombeur déjà prêt, comme un acteur, il était prêt à répéter son texte. Pourtant...Est-ce qu'il jouait vraiment ? La tension montant dans sa gorge, avec sa voix charmante il lui susurra : « C'est moi où tu ne trouves pas qu'il y a comme un courant entre nous ? Tu ne sens pas ses vibrations qui passent à travers nous, je crois qu'ils essayent de nous dire quelque chose ! » Il le regarda passer sa langue sur ses lèvres, et il ne pensait plus qu'à une chose, « Je me demande quel goût à sa bouche ? » Non, il ne jouait plus maintenant, le voilà qui venait de se prendre à son propre jeu. Oui, il voulait faire craquer le jeune Breckenridge, il ne voulait plus que cela. Pourquoi réfléchir ? Pourquoi se poser des questions ? Son cerveau était bien éteint et il ne voulait pour rien au monde l'allumer à nouveau. Ce rapprochement à sa décharge pour effleurer son nez, le fit frissonner jusqu'au bas de sa nuque. Percy ne put ne pas louper ce geste incontrôlé.

Et, cette voix qui commençait comme un écho à raisonner au fond de sa caboche, «  il faut que tu l'embrasses après cela ! Il le faut ! Tu es un homme ! Tu peux le faire ! » Néanmoins, pour l'instant sa douce voix continuant son petit chemin : « On a dû te le dire souvent, mais tes yeux me donnent envie de t'embrasser, ils veulent de l'amour, alors laisse moi t'offrir ce cadeau, juste un baiser... » Pourtant, il restait bloqué comme un idiot d'automate, et se maudissait de ne pas avoir le courage d'un simple baiser. Il plongea ses yeux noisettes comme pour supplier son camarade d'abréger ses souffrances. Il s'arrêta de respirer jusqu'à sentir les lèvres du garçon aux cheveux bouclés frôler les siennes. Jef sentit le monde se retourner sur lui même, comme une pointe de paradis qui venait de le piquer au plus profond de son âme. Oui, ce n'était qu'un baiser chaste mais c'était si agréable, qu'il respira à nouveau. Il laissa la main de Percy se placer sur sa nuque, profitant pour l'instant de ce baiser, mais aussi réalisant que ses peurs venaient de s'envoler. Un garçon venait de l'embrasser, et il aimait cela. Même...Il en voulait plus, sentant son ami quitter ce moment de grâce, le garçon leva ses yeux pétillants d'une lumière toute nouvelle et resta à sourire bêtement avant d'ajouter d'une petite voix : «  Soit ma technique est très efficace et elle marche maintenant sur les hétéros où tu ne m'as pas tout dit sur toi Percy... » Il continua de le regarder, mais ne pensant plus qu'à une chose; ses lèvres ! Si son camarade avait pu faire le premier pas, il pouvait faire le deuxième, c'était important pour lui de voir s'il aurait le courage d'avancer un baiser. Et, surtout voir s'il ne rêvait pas, et que tout cela ne faisait pas partit d'une mauvaise compréhension entre eux. Jef s'avança et scella un nouveau baiser, assez chaste, rapide mais intense, alors que son cœur continuait de marteler sa pauvre poitrine. L'ingénieur assez novice en la matière, ne savait pas s'il pouvait toucher son camarade, alors il garda ses mains sur ses genoux. C'est qu'il ne voulait pas avoir un geste déplacé, mais son instant le poussait pourtant à se laisser aller. Alors, qui écouter ? Il se détacha de ses lèvres si douces et scruta la moindre réaction qui l'informe de prendre ses distances : «  Cela va te sembler très niais mais...je suis content que cela soit avec toi que j'ai échangé mon premier baiser masculin... » C'était ce qu'il avait en tête, et au lieu de le garder pour lui, Atkinson avait parlé à cœur ouvert. Cela lui faisait bizarre comme sensation, est-ce qu'il deviendrait romantique ? Il lorgna sur ses lèvres, laissant quelques secondes à son voisin pour savoir ce qu'il pensait de tout cela. Puis il se mordit avec violence sa lèvre inférieur, il voulait plus et ne pouvait y résister. Au diable ses peurs ! Joseph jeta ses mains en avant pour se perdre dans les cheveux bouclés à sa disposition, et bondit sur cette bouche en forme de cœur. Il ouvrit légèrement la bouche et en profita pour laisser sa langue dessinait des arabesques sur les lèvres de Breckenridge. C'était un baiser passionné qu'il lui offrait, car tout son corps en tremblait d'envie. Les mains s'enfonçant plus profondément, il se colla à ce corps si proche, torse contre torse, ne sachant pas où cela pourrait le mener, mais juste l'intime conviction de vouloir sentir cette chaleur, cette odeur pour ne faire plus qu'un au moins pour quelques instants. Des instants si précieux...
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Percy Breckenridge

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptySam 5 Fév - 15:08

En quelques secondes, Percy avait sentit toutes leurs défenses s'effondrer. Tous deux ne désiraient qu'une chose : craquer. Ils ne souhaitaient plus se voiler la face, ils ne voulaient même plus en rire. Non, la seule chose qui leur semblait importante en cet instant, c'était de laisser parler leurs sentiments, leurs désirs les plus refoulés jusque maintenant. Breckenridge n'aurait jamais pensé avoir autant de culot et d'assurance pour oser poser ses lèvres chaudes sur celle de Joseph. Mais lorsqu'il frôla les lèvres du jeune homme, c'était son corps et sans doute son coeur qui parlaient. Il avait l'impression de ressentir ce baiser dans chaque partie de son corps. Comme une décharge électrique en beaucoup plus agréable. Il sentait les poils de ses bras se relever doucement, et il avait aussi chaud que froid. C'était avec regret qu'il avait mis fin à ce premier baiser. Parce qu'au fond de lui, il espérait que Joseph soit prêt à réitérer l'expérience. D'ailleurs, le jeune Breckenridge, qui ne s'était pas beaucoup reculé suite à ce baiser, scrutait le regard de Joseph, espérant y lire un bien être certain ou juste une pointe de désir. Apercevant le sourire du jeune étudiant, Percy fit de même, comprenant bien que Joseph avait tout autant apprécié le baiser que lui. « Soit ma technique est très efficace et elle marche maintenant sur les hétéros où tu ne m'as pas tout dit sur toi Percy... » Percy semblait sur une autre planète, les yeux brillants et le sourire rêveur. Il ne cessait de se passer la langue sur les lèvres, comme dans l'espoir de re-goûter à celles de Jef. Percy fut amusé par ce que venait de dire Joseph mais pour le moment, il était incapable de répondre quelque chose de décent, tellement son obsession de reprendre possession des lèvres de Jef était forte. Et lorsqu'il vit Atkinson approcher à nouveau son visage du sien, il sentit son coeur tambouriner dans sa poitrine à lui en faire mal. Lorsqu'enfin, il reposa ses lèvres brulantes de désir sur celles de Perceval, ce dernier avait cette sensation étrange de quitter l'espace terrestre. Il se sentit si léger qu'il avait l'impression d'être sorti de son corps. Jamais un baiser aussi timide que ceux qu'ils s'échangeaient ne lui avait fait autant d'effet. Toute l'attraction qu'il y avait entre leurs deux corps aurait pu lui faire peur, et pourtant, il ne cherchait qu'une chose : continuer ces baisers, embrasser encore les lèvres d'Atkinson et partir à la découverte de chaque parcelle de son corps. Percy sentit Jef rompre ce doux moment, un peu plus intense encore que le précédent baiser. Gardant son visage près du sien, Jef avait soufflé : « Cela va te sembler très niais mais...je suis content que cela soit avec toi que j'ai échangé mon premier baiser masculin... » Oh, cela n'avait rien de niais. Rien du tout. En entendant les paroles de Joseph, Percy se sentait ravi, presque ému. Il entrouvrit la bouche pour répondre quelque chose mais un nouvel assaut de Jef l'en empêcha. Alors, à défaut de pouvoir parler, c'est en répondant à ce baiser que Perceval fit comprendre à son camarade que lui aussi était heureux d'être le premier baiser masculin de Jef. Percy sentit la langue de Joseph venir taquiner l'entrée de sa bouche. Il entrouvrit donc les lèvres afin de lui céder le passage. Sa propre langue vint doucement s'entremêler à celle du beau Jef, dans une danse aussi sensuelle que tendre. Le baiser se fit passionné, Percy passant doucement ses mains dans le dos de Joseph. Perceval se sentait fiévreux, et l'envie que ce baiser ne s'arrête jamais le transcendait. Lorsque Jef vint se coller à lui, frôlant son torse avec le sien, Percy crût qu'il allait défaillir. Les mains dans son dos mirent un peu plus de pression, collant le corps de Jef encore un peu plus au sien. Leurs langues continuaient de se caresser et leurs lèvres restaient scellées comme si aucun des deux ne voulait que ça s'arrête. Comme s'ils préféraient mourir d'asphyxie plutôt que d'y mettre fin.

Il fallait se rendre à l'évidence, leurs deux corps frémissaient, brûlaient d'envie. Pourtant, leurs lèvres se détachèrent et Perceval posa son front chaud contre celui de Jef. « Je... » commença-t-il, hésitant et le souffle court. Percy recula un peu, un contre coeur, se détachant de la chaleur que dégageait le corps de Jef. Reprenant doucement ses esprits, Breckenridge finit par être enfin capable de prononcer deux mots corrects d'affilé : « Je pense que tu auras compris que je ne suis pas hétéro. » osa-t-il malicieusement tandis qu'il venait doucement poser sa main sur celle d'Atkinson. Son pouce se mit à caresser la peau douce de Jef, tandis qu'il gardait son regard azur plongé dans les yeux noisettes d'Atkinson. Peut-être qu'il était trop tôt pour des gestes tendres comme se tenir la main et pourtant, Breckenridge s'en fichait. Ils venaient de partager un moment tellement intense qu'il était certain que Jef ne le repousserait pas. Puis, il rapprocha à nouveau son visage de celui de Joseph mais contourna malicieusement ses lèvres avant de poser délicatement ses lèvres au creux du cou de son camarade. Il y déposa quelques tendres baisers avant de revenir dans sa position initiale face à Joseph. Percy sentait qu'il avait énormément de mal à résister à embrasser chaque parcelle de peau de Joseph, comme si ces baisers échangés lui donnaient la confiance qui lui manquait. Il lâcha sa main pour la passer dans ses cheveux bouclés avant de dire : « J'aurais sans doute crevé de jalousie si je n'avais pas pu être ton premier baiser masculin. » Cette fois, l'honnêteté de ses propos l'étonna lui même et le gêna un peu. Il baissa les yeux, passant à nouveau la main dans ses cheveux. Ce qu'il venait de dire était vrai, mais était sans doute un peu prématuré. Leurs sentiments étaient encore flous et pas assez mûrs. Mais Percy n'avait pu s'empêcher de l'avouer, voulant être aussi franc que Joseph l'avait été.
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Jef P. Atkinson

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptySam 5 Fév - 23:19



Cet échange de baiser se faisait plus intense, et cela semblait plaire autant à Atkinson qu'à Breckenridge. La sensation était si complexe, qu'il n'aurait pu mettre des mots clairs et concis sur ce qu'il ressentait au fond de cette maudite poitrine qui continuait de jouer sa danse macabre. Lui, le garçon si perdu dans sa sexualité avait l'impression de faire un pas de géant. Car embrasser les douces lèvres voisines étaient comme un puits de douceur et de goût qu'il n'aurait jamais cru capable. Mais, pourtant la question continuait de tourner dans sa tête ; et si c'était ce cher Perceval qu'il appréciait embrasser ? Son expérience dans la gente masculine était nulle et cela au lieu de le plaire, commençait à lui faire peur. Parce que derrière tout cela, il avait donc peut être des sentiments ? Et, c'est bien cela qui le terrorisait le plus, bien plus qu'être homosexuel, bisexuel ou une toute autre case. Il en avait embrassé des filles, et ce qu'il ressentait en cet instant, il ne l'avait jamais ressentit, ou alors c'était par ce que c'était la première fois ? Embrasser le jeune garçon en face de lui, procurait cette vague électrique qui parcourait tout son corps et qui chauffait chaque partie de son être. Il se sentait comme une boule de feu géante à chaque nouveau contact des lèvres de Breckenridge, celle-ci descendait dans sa gorge et emplissait son torse de cette envie irrépressible de prolonger leur baiser. C'est donc sans aucune résistance qu'il s'en alla conquérir la bouche adversaire, de par sa langue il voulait arpenter cette bouche et rentrer en contact avec sa jumelle. Ce contact tournait son monde dans un sens tout nouveau, car il se sentait fiévreux et souhaitant plus jamais rompre ce contact. Les mains de son camarade sur son dos l'encouragea, et ne lui fit pas peur, pourtant tout cela était bien nouveau, mais l'excitation était comme les arbres qui cachaient la forêt. Il se collait à lui, dans un bouche à bouche endiablé, car plus rien n'avait d'importance quand Percy l'embrassait, vraiment plus rien...La morale, ses interrogations, ses amis, et surtout sur ses peurs, l'envie guidait ses pas et celle-ci était loin d'être asséchée. Non, Joseh Paul Atksinon était arrivé à une porte qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir ouvrir.

Et, pourtant en se détachant de ses lèvres, collant son front lui aussi brûlant contre celui de son ami, il respirait avec force, comme essoufflé par tant de passion. Le : « Je... » de Percy le rappela à la réalité et le sortit de sa transe. Ce détachement était nécessaire, et le permit de retrouver un peu ses propres pensées. Il venait d'embrasser son camarade, et celui-ci l'informa quelque chose qui se doutait déjà à présent : « Je pense que tu auras compris que je ne suis pas hétéro. » Alors que la main de son voisin se posa sur la sienne. Est-ce que c'était trop tôt ? Le moment magique qu'il passait embrumait ses questions intérieures. Il agissait simplement comme son cœur le souhaitait, et celui-ci voulait prendre cette main. Après quelques caresses, il glissa et joignit ses doigts à ceux de Perceval pour sentir sa peau, et comme il l'imaginait c'était divin. Joseph ne pouvait s'empêcher de se perdre dans ce regard azuré, avant d'ajouter : «  Et, je dois te ranger dans quelle case ? Ne le prends pas mal, c'est juste que j'aimerais savoir si j'ai à faire à quelqu'un qui a plus d'expérience dans ce domaine ? »  Il se mordit l'intérieur de la lèvre, et fut agréablement surprit en voyant son ami se rapprocher pour l'embrasser dans le cou. C'était cela sa réponse ? Elle lui plaisait en tout cas. Légèrement sur la réserve, il accueillit ce baiser et il frissonna comme une feuille. Breckenridge venait de trouver son talon d'Achille, sa nuque était sa zone sensible par excellence et contre toute attente – même de sa part – le garçon aux yeux noisettes lâcha un soupir de plaisir à moitié étouffé. Cette chaleur qui courait en lui, commençait lentement à descendre le long de son abdomen pour s'y faire un nid douillet. Percy reprit ses distances, et Joseph souffla les yeux encore tout pétillant par ses baisers qui avaient réveiller tout son être. Il l'écouta lui dire alors qu'il avait quitté sa main : « J'aurais sans doute crevé de jalousie si je n'avais pas pu être ton premier baiser masculin. » La franchise de son voisin le toucha au plus profond de son âme, et il n'aurait jamais penser que ce genre de moment pourrait lui arriver. Le garçon remonta sa main sur l'épaule de son camarade, et glissa avec tendresse le long de sa joue, ne pouvant s'empêcher de sourire. Dans le même mouvement, il fit retomber ses doigts sur cette nuque que l'ingénieur massa quelques secondes avant d'ajouter : «  Je me trouve très con à dire cela...mais je ne voyais avoir ce moment qu'avec toi... » Son cœur s'agita, lui qui avait si peu l'habitude de parler de ses sentiments. Il se passait quoi ici ? Avec Perceval ? Le regard sur sa peau qui luisait à cause de cette fièvre naissante, Atkinson laissa retomber sa main sur le bas de la gorge du garçon qu'il trouvait si beau. Un doigt après l'autre, il les fit glisser sur les prémices de ce torse qu'il pouvait apercevoir à cause des boutons qui avaient été retirés. Le regard tout aussi pétillant, il lui susurra : « Je t'ai légèrement mentit l'autre fois, c'est pas les garçons qui m'intéressent, c'est toi...Tu me fais ressentir des choses que je n'avais jamais ressentit... » Le garçon aurait voulu ajouter « qu'il l'excitait à en perdre la raison », mais il ne voulait pas paraitre grossier ou pervers, et gâcher ce moment entre eux, pourtant son corps brûlait d'envie et cela le jeune Breckenridge ne pouvait le louper. Joseph passa ainsi sa main de droite à gauche dans une danse sensuelle, oui c'était une caresse sur ce torse, et cela le surprenait de pouvoir se donner cette liberté. Ce mouvement fit sauter un bouton, puis un autre, le torse apparaissant un peu plus à chaque passage. Qu'est ce qu'il aimait cette sensation ! Dans sa tête, il n'y avait rien de sale, de corrompu, ce moment était beau et unique pour lui. Il réalisait, alors, petit à petit, qu'aimer une femme ou un homme n'était pas si différent. Il fallait juste se laisser aller à ses envies. Et, sans vraiment s'en rendre compte, le dernier bouton de la chemise céda sous son touché, restant comme un enfant découvrant un nouveau parfum de glace dans une vitrine, il resta comme cela à observer ce torse qu'il avait pu apercevoir dans cette salle de bain. Qu'est ce qu'il était beau...
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 6 Fév - 1:44

N'importe qui serait rentré dans cette pièce en cet instant aurait ressenti toute la passion qu'il y avait entre eux. Même lorsqu'ils ne s'embrassaient pas, ils semblaient reliés par un fil invisible, une sorte d'attraction incontrôlable. Les yeux bleus azur et pétillants de Percy scrutaient le visage enfantin et malicieux du jeune Atkinson. Sans doute aucun, on pouvait ressentir toute la tendresse et tout le désir qu'il avait pour lui. Lorsque Percy sentit les doigts de Jef s'entremêler aux siens, un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Ces deux mains scellées signifiaient beaucoup pour Breckenridge. Il s'agissait d'un geste tendre, de l'union de deux corps, comme si main dans la main, ils ne faisaient plus qu'un. C'était le souhait de Percy, ne faire plus qu'un avec ce charmant jeune homme au regard noisette. Plus Breckenridge observait Atkinson, plus il le trouvait magnifiquement beau. Il comprenait pourquoi toutes ces filles craquaient pour lui. Pourtant, Percy savait qu'il avait un avantage sur elles, il pouvait le lire dans les yeux de Joseph. Joseph lui portait un regard aussi fiévreux que tendre, aussi malicieux qu'admiratif. C'était comme si aujourd'hui, ils apprenaient vraiment qui ils étaient, qu'ils se découvraient pour la première fois. Breckenridge se sentait parfaitement bien, il ne trouvait pas ridicule de tenir la main de son camarade de classe. Auparavant, il avait connu le sexe entre hommes, une fois, mais l'amour entre hommes, c'était une première pour lui. Car ce qu'il ressentait pour Jef, il ne l'avait jamais ressenti pour personne. C'était comme s'il était à la merci de ce grand brun. Comme s'il ne s'imaginait plus passer un seul instant loin de lui. Cela se sentait à la façon dont il pressait doucement la main de Joseph.

« Et, je dois te ranger dans quelle case ? Ne le prends pas mal, c'est juste que j'aimerais savoir si j'ai à faire à quelqu'un qui a plus d'expérience dans ce domaine ? » Percy fut touché par l'appréhension qu'il ressentait dans la voix de Jef. Joseph n'avait pas à avoir peur, Percy n'était pas si expérimenté que ça. Il avait connu déjà connu un partenaire masculin. Percy se souvenait de sa propre appréhension lorsque ce garçon avait commencé à se déshabiller devant lui. Finalement, tout s'était bien passé. Tout s'était déroulé dans le respect et dans la douceur. Il en gardait un excellent souvenir, même s'il avait rapidement compris que l'amour avec un homme serait sans doute mieux s'il avait des sentiments pour cet homme. « Bisexuel... » murmura-t-il doucement tandis qu'il se penchait pour venir embrasser le cou de Jef. Il le sentit frissonner longuement sous ces tendres baisers. Pour le moment, c'était son unique réponse. Il était bien incapable d'en dire plus tellement il était déconcentré par le charme de Jef. Il continua de déposer quelques baisers au creux du cou du jeune Atkinson tandis que celui-ci soufflait doucement de plaisir. Cette zone semblait particulièrement mettre Jef dans tous ses états et Percy garda ce détail dans un coin de sa tête avant de se détacher, alors qu'il était bercé par l'odeur enivrante de la peau du beau brun. « J'aurais sans doute crevé de jalousie si je n'avais pas pu être ton premier baiser masculin. » avait osé Percy dans une franchise sans pareille. Il comprit très rapidement que Jef était touché par cette franchise et ces paroles. Ce dernier glissa sa main jusqu'à la joue de Percy, dans un geste tendre, tout en souriant. Il massa ensuite sa nuque, faisant frissonner le jeune Percy : « Je me trouve très con à dire cela...mais je ne voyais avoir ce moment qu'avec toi... » Le coeur de Breckenridge fit un bond dans sa poitrine. Seul Jef semblait être capable de lui faire ressentir ce genre de choses rien qu'en parlant. Là, il venait de lui avouer quelque chose de très beau, qui émouvait beaucoup notre jeune Breckenridge. Joseph était si attendrissant lorsqu'il était gêné par ses paroles. Percy ressentait comme le besoin de le protéger du monde, de lui construire une forteresse en l'enroulant de ses bras. Percy laissait les doigts de Jef explorer son cou, puis le début de son torse. Ce geste ne le gênait pas, bien au contraire. Chaque caresse du bout des doigts lui procurait un bien fou et il voulait que ça ne cesse jamais. « Je t'ai légèrement mentit l'autre fois, c'est pas les garçons qui m'intéressent, c'est toi...Tu me fais ressentir des choses que je n'avais jamais ressentit... » La voix de Jef était plus basse, presque un murmure. Cette fois, Percy sentit que son coeur manquait un battement, avant de repartir de plus belle dans sa poitrine. Emu, il était incapable de parler mais son regard et son sourire voulaient tout dire. Il observait Joseph qui laissait ses doigts voguer le long de son torse, déboutonnant sa chemise tout doucement. Joseph ne l'arrêtait pas, bien au contraire, sentir ses doigts chauds sur sa peau le mettait dans un drôle d'état. Lorsqu'il se retrouva la chemise entièrement ouverte face au regard admiratif de Jef, il vint juste saisir la main du jeune homme et la porta sur sa poitrine, là où il pouvait sentir son coeur battre la chamade. Les yeux dans ceux de Jef, il finit par prendre la parole : « Homme ou femme, je m'en fiche. (...) Tu sens ? Tu sens comme il bat fort ? C'est toi qui me fait cet effet-là. » Breckenridge ferma les yeux quelques secondes, gardant la main de Joseph contre son coeur. Puis, il s'approcha un peu plus de lui, venant murmurer à son oreille : « Je ne suis pas beaucoup plus expérimenté que toi dans ce domaine. Et... Et mes sentiments me font peur. » Percy passa sa main sur la joue de Jef avant de le saisir doucement par le menton et de déposer ses lèvres quelques secondes sur celle de son camarade.

Percy recula sa tête légèrement et contempla le jeune homme face à lui. Il le trouvait si charmant, avec son regard pétillant et son sourire empli de malice. « Tu es si beau... » dit-il soudainement, dans un murmure. « Je veux dire... Tu es une belle personne, Jef. » Ce que venait de dire Perceval, jamais il n'aurait pensé le dire à Atkinson. Sans doute parce que cela ne faisait pas si longtemps que Percy estimait que Joseph était quelqu'un de bien. Et pourtant, c'était le cas. Breckenridge l'admirait pour tout ce qu'il était. Ses mains vinrent déboutonner la chemise d'Atkinson, tout doucement, son regard azur plongé dans ses yeux noisettes, savourant chacune de ses réactions. Il était bien loin le timide et coincé Breckenridge.
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Jef P. Atkinson

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 6 Fév - 14:37

Les choses devaient concrètes et réelles dans la chambre du jeune Brekenridge, le jeune Joseph avait beaucoup réfléchi à ce genre de moment. Il en avait rêvé, et fantasmé, comme toute première fois qu'on commence à rêver dés que la nuit tombe. Son esprit se voulant rationnel, essayant de quantifier le plaisir de goûter au lèvres de son camarade, il avait essayé de prévoir dans la même optique sa réaction face à ses caresses. Cependant, rien de tout ce qu'il avait pu préparer dans sa tête, ne trouva raison à son cœur en plein émoi. Il avait placé la barre bien trop bas, car chaque caresses était une explosion sur sa chair en pleine fusion. Chaque baisers se relevaient être tout ce qui lui avait manqué, tout ce qu'il avait désiré et bien plus encore. C'est vrai qu'Atkinson n'avait aucune expérience avec les hommes, mais quand il serra la main de Perceval, il n'y avait rien en lui qui hurlait de s'enfuir en courant. Il était réellement bisexuel, en tout cas sentimentalement, il en avait la certitude pour l'instant. Car pour le reste, c'était encore un chemin bien tortueux; oui dans sa tête on parlait de sexualité, mais il était devenu comme prude. Lui, le garçon qui n'avait jamais eu la langue dans sa poche, qui passait en mode horizontale comme on change de chemise, rien que d'imaginer faire l'amour avec lui...avec Perceval Breckenridge, cela empourprait ses joues d'un rouge grenat puissant. C'est fou comme des sentiments peuvent changer un homme !? Pensa t-il.

« Bisexuel... » Le doux murmure de la voix de son voisin le fit sourire, c'était drôle cette façon qu'ils avaient de se confesser l'un à l'autre. Mais c'était très intime ce qu'il se disait, et se livrer complétement à l'autre n'est pas un art facile. Joseph avait dix milles questions ; «  Est-ce que tu as eu déjà des expériences ? Beaucoup ? » «  Est-ce que tu es allé très loin avec eux ? » «  ect... » Mais la puissance des baisers de son ami ne lui permit pas de parler. Il lui ôta ainsi la parole, se laissant transcender par cette passion qui dansait sur sa nuque. Il en frissonna de partout et en lâcha un murmure de plaisir. Cependant, pas le temps de se sentir honteux car Percy lui avoua après coup qu'il aurait très jaloux de n'être pas son premier baiser. C'était beau ce qu'il lui disait, tout était si parfait, il n'y avait aucune fausse note. Ce que le jeune Atkinson s'apprêtait à faire, c'était juste tout ce que son corps lui ordonnait. Il passa sa main sur ce visage, cette nuque pour s'y perdre quelques instants. Des instants délicieux, car cette peau était si douce et toute palpitante sous ses doigts. C'était à son tour de lui avouer quelque chose, et dans un murmure il se laissa aller tout simplement : « Je t'ai légèrement mentit l'autre fois, c'est pas les garçons qui m'intéressent, c'est toi...Tu me fais ressentir des choses que je n'avais jamais ressentit... » Non, aucune filles avant ne lui avait fait ressentir ce qu'il vivait à présent. Son cœur, son sang, tout souffrait en lui, mais cette douleur était si exquise, que non, il ne voulait pas la fuir, il voulait la vivre, encore et encore. C'est dans cet instant, que celui lui sembla naturel de déboutonner la chemise de Perceval, sa main rentrant en contact avec cette peau qui l'électrisait à chaque mouvement. Son camarade attrapa sa main et la plaça au plus proche de son cœur, pour prendre la parole : « Homme ou femme, je m'en fiche. (...) Tu sens ? Tu sens comme il bat fort ? C'est toi qui me fait cet effet-là. » Joseph en perdit l'usage de la parole et se retrouva la gorge serré. Chaque battements voisin résonnait en lui, et intensifiait ses propres battements. Il se perdit dans ses yeux, que pouvait-il répondre à cela ? Il l'écouta donc lui dire à l'oreille : « Je ne suis pas beaucoup plus expérimenté que toi dans ce domaine. Et... Et mes sentiments me font peur. » Mais à l'intérieur le bouillement était si intense, que les émotions fusèrent à travers lui, sans qu'il puisse les contenir. C'était tellement ce qu'il ressentait actuellement ils étaient en tel osmose, que ses yeux se firent plus pétillant que jamais. Il sentait les larmes monter alors qu'il se refusait à pleurer dans un moment pareil. Le garçon était peut-être un peu trop macho, mais il ne se laissait rarement à l'art des pleurs. Il accepta le baiser de son bel ami, et usa toutes ses forces pour ne pas verser dans le sentimental.

Heureusement, que la suite des événements permit au jeune Atkinson de retrouver un peu de constance. Pourquoi ? Car il n'avait pas l'habitude des compliments, et quand Breckenridge tout en le regardant lâcha avec malice : « Tu es si beau... » Il leva les yeux en signe de constatation, avant d'entendre la suite : « Je veux dire... Tu es une belle personne, Jef. » Ce compliment le souffla, car s'il pouvait se trouver beau, il ne se mettait pas dans les cases des belles personnes. Dans ses pensées, il ne remarqua que légèrement que la main voisine s'occupait de déboutonner sa chemise. Il fallait entendre son entourage, on se plaignait plus souvent de son attitude qu'autre chose. C'est pas qu'il voulait le contredire, mais jusqu'à présent il n'avait rien fait qui le méritait d'avoir la considération de son ami, et cela l'attristait....

Quand le dernier bouton sauta de son côté, comme dans un geste naturel, il retira sa chemise. Jef s'avança et passa ses bras autour de Percy, et se serra au plus prés de lui pour enfin poser sa tête sur sa nuque. Il le caressait plus, il ne bougeait plus, il cherchait juste un peu de tendresse avant de prendre la parole : «  Je suis terrifié, Percy ! Cela me fait tellement peur tout cela...C'est pas qu'une question d'expérience...C'est... » Les émotions revinrent attaquer ses yeux noisettes et une larme perla sur sa joue, pour enfin continuer la tête toujours sur cette épaule si confortable : «  Je suis pas une belle personne comme tu dis, j'ai fait tellement souffrir de personnes, toi y compris. Je suis quelqu'un d'égoïste, je suis individualiste, je suis volage...J'ai tellement peur de gâcher les choses avec toi. » Il termina en séchant sa peine et déposa un baiser sur la nuque du jeune homme. Le goût musquée était tout à fait délicieux. Joseph qui se sentait plus fort se recula, rompant ce geste de tendresse, près à affronter Breckenridge et tout ce qu'il aurait à lui dire. Mais ce qui attira son regard c'était sa main, qui comme libéré de sa propre volonté, elle venait de se poser sur la ceinture du pantalon de son voisin. Elle venait l'air de rien la coquine de faire sauter le premier bouton, laissant apparaître les traits d'un sous-vêtement. Il la rappela à l'ordre en se maudissant : «  Tu vois ? On passe un moment tendre et je pense à quoi ? A t'enlever ton pantalon...Je crois que je suis irrécupérable. » Il se laissa à plonger ses yeux encore humide dans ceux du beau garçon face à lui et l'embrassa tendrement avant de quitter ses lèvres et lui souffler avec légèreté : « C'est toi qui est une belle personne. Tu sais, c'est en pensant à toi que j'essaye de changer dernièrement. C'est avec toi que je trouve la force de vouloir changer... »


Dernière édition par Jef P. Atkinson le Dim 6 Fév - 16:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 6 Fév - 16:54

Percy avait l'impression que tous ses sens étaient en ébullition. Chaque partie de son corps semblait surchauffer à chaque fois que Joseph frôlait sa peau. Même son odorat semblait en exergue, profitant de l'odeur musquée qui se dégageait du corps du beau brun. Et que dire du goût de ses lèvres, que Percy avait le plaisir de redécouvrir à chaque fois qu'il avait le bonheur de poser à nouveau ses lèvres sur celles d'Atkinson. Lorsqu'il avait soufflé dans un murmure qu'il était bisexuel, Perceval ne s'était même pas rendu compte que c'était la première fois qu'il avouait sa sexualité. La première fois qu'il s'assumait enfin pleinement. Et c'était dans les bras de Jef qu'il avait enfin prononcé ce qu'il était vraiment. Pendant de longues années, il avait refoulé qui il était vraiment. Que ce soit dans le présent ou dans le futur. Lorsqu'il avait perdu de vu Jef, Percy avait ressenti un manque cuisant au coeur de son estomac. Depuis ce jour, Breckenridge avait donc décidé d'être hétérosexuel. Parce que c'était plus simple, moins contraignant, moins jugé par le regard des autres. Perceval s'en était donc tenu à une relation homosexuelle dans toute sa vie. Mais aujourd'hui, les choses étaient entrain de changer. Ce qu'il était entrain de vivre avec Joseph allait sans aucun doute changer tout son avenir. Ce n'était pas pour lui déplaire. Pour la première fois de sa vie, le mot " bisexuel " avait traversé ses lèvres pour se qualifier. C'était Atkinson qui lui donnait la force de s'accepter. C'était en voyant à quel point Jef était courageux face à toutes les questions qu'ils se posaient face à son orientation sexuelle que Percy avait trouvé la force d'en faire autant. Et c'était en se plongeant dans le regard de Joseph que Percy osait avouer ses plus profonds sentiments et ses angoisses vis-à-vis d'eux deux. Alors, lorsqu'il avait saisit la main de Jef pour la poser sur son coeur qui battait à tout rompre dans sa poitrine, Percy avait sentit le trouble de Joseph. Il avait senti à quel point celui-ci était ému de par l'effet qu'il faisait au jeune étudiant aux cheveux bouclés. Breckenridge avait cru apercevoir les yeux de Jef s'embuer de larmes, ce qui lui retourna l'estomac. Cette attraction et toute cette émotion qui se dégageaient de ces deux êtres ne pouvaient que remuer leurs façons de penser. Pour rassurer Joseph, Perceval avait penché sa tête sur le côté et déposé ses lèvres sur celles d'Atkinson. Dans un tendre baiser, il avait tenté de lui faire ravaler ses larmes. Breckenridge ne cherchait pas à le faire pleurer, juste à le rendre heureux. Mais il se doutait que toutes ces émotions, tous ces sentiments chamboulaient ce charmant jeune homme à la langue d'habitude bien pendue. Là, avec ce que Percy lui avouait, Joseph semblait décontenancé et il paraissait avoir perdu sa langue.

« Je veux dire... Tu es une belle personne, Jef. » Percy le pensait si fort qu'il n'avait pu s'empêcher de le dire tout haut. Parce qu'Atkinson était entrain de le faire changer, de lui donner cette confiance en lui qui lui manquait. Et rien que pour cela, Perceval se devait de lui dire à quel point il était une personne bien. C'était peut-être too much, trop romantique, trop niais, mais Percy s'en fichait royalement. Tout ce qu'il voulait, c'était tenter de faire comprendre à Joseph ce qu'il ressentait vis-à-vis de lui. A quel point son corps s'était transformé en un torrent d'émotions et de sentiments. Qu'avant lui, personne n'avait été capable de faire battre son coeur aussi fort. Alors oui, c'était sans doute niais et romantique. Mais Percy tenait à partager cela avec Jef. Lorsque celui-ci retira sa chemise avant de venir se blottir entre ses bras, Percy ne sut pas réellement comment réagir face à ce moment de tendresse extrême. Tout ce qu'il put faire, c'est caresser doucement les cheveux du jeune homme. « Je suis terrifié, Percy ! Cela me fait tellement peur tout cela...C'est pas qu'une question d'expérience...C'est... » Cette fois, Percy sentit une boule de larmes dans sa gorge, étonné par la facilité que Jef avait pour mettre des mots sur ses émotions et les confier à Perceval sans retenue. « Je suis pas une belle personne comme tu dis, j'ai fait tellement souffrir de personnes, toi y compris. Je suis quelqu'un d'égoïste, je suis individualiste, je suis volage...J'ai tellement peur de gâcher les choses avec toi. » Ces paroles firent un mal de chien à Breckenrdige. Il ne supportait pas d'entendre Joseph parler de lui-même aussi négativement. Percy avait envie de crier que ce qu'il racontait était faux. Mais il se retint, serrant Jef un peu plus fort dans ses bras. Il ne supportait pas la tristesse de sa voix. Et surtout, lorsque Jef se détacha de son étreinte, Percy put apercevoir ses yeux humides, signe qu'il s'était allé à verser une larme sur son épaule. Puis, Perceval baissa les yeux en même temps que Joseph, apercevant la main de ce dernier tenter de le libérer de sa ceinture et de son pantalon. « Tu vois ? On passe un moment tendre et je pense à quoi ? A t'enlever ton pantalon...Je crois que je suis irrécupérable. » Percy n'était pas du tout d'accord avec lui. Au contraire, il était content de voir que Joseph prenait des initiatives, cela ne le gênait en aucun cas. Cependant, Jef ne lui laissa pas le temps de répondre, il s'empare à nouveau de ses lèvres, dans un tendre baiser. Percy ne se lassait pas de sentir les douces lèvres du bel étudiant sur les siennes. Les yeux toujours humides par l'émotion, Jef avait soufflé : « C'est toi qui est une belle personne. Tu sais, c'est en pensant à toi que j'essaye de changer dernièrement. C'est avec toi que je trouve la force de vouloir changer... » A nouveau, le coeur de Percy rata un battement. Jamais il n'aurait pu croire être le déclencheur d'un tel changement chez Atkinson. Cette phrase l'émouvait au plus haut point. Il sentait lui aussi les larmes lui monter aux yeux. Il ne voulait juste pas craquer, il voulait rendre ce moment plus légers pour eux deux. Percy poussa doucement Atkinson en arrière, pour qu'il s'allonge sur le lit. Breckenridge enleva à son tour sa chemise puis s'allongea tout près de lui et vint lui saisir délicatement la main.

C'était à lui de parler maintenant. A lui de confier ses doutes et ses peurs, à lui de prouver à Joseph qu'il était réellement quelqu'un de bien. « Je te l'ai déjà dit, il ne suffit pas d'avoir un beau minois pour que je sois attiré par quelqu'un. Tu es drôle, intelligent, attendrissant. Et cette façon que tu as de me confier toutes tes angoisses, tu n'imagine même pas à quel point ça me touche. » Percy souriait tout en confiant cela. Il posa sa main libre sur le torse de Joseph, le caressant du bout des doigts et se blottissant tout contre lui. « Tu m'as peut-être fait du mal avec tes blagues stupides, mais ce n'est en aucun cas comparable avec le bien que je ressens en ce moment-même. (...) On est entrain de changer Joseph. Et c'est ce qui est le plus dur à accepter. » Sa main continuait de voguer sur la peau douce du torse d'Atkinson. Pendant plusieurs secondes, Jef laissa un silence, réfléchissant à ce qu'il allait dire ensuite. Enfin, il se lança : « Et il n'y a rien de mal à ce que tu veuilles me déboutonner ma chemise ou enlever mon pantalon. » Un fin sourire malicieux s'installa sur les lèvres de Percy tandis qu'il déposa un furtif baiser sur le torse du jeune homme. « Je crois même que c'est normal. (...) Je veux dire... Dès que tu frôles ma peau, mes sens sont en ébullition. Je n'ai jamais ressenti ça avant. (...) Tu sais la différence entre toi et moi ? Je n'ai jamais vu le sexe comme indépendant de l'amour. Je reste persuadé que lorsque les sentiments sont présents, le sexe n'en ai que meilleur. Et je n'ai pas de honte de dire que je te désire comme je n'ai jamais désiré personne. C'est peut-être niais de dire ça, mais c'est la vérité. » Ses propres paroles l'étonnaient. Il se sentait comme libéré d'un poids. Il descendit sa main le long du torse de Joseph, le sentant frissonner à son passage. A son tour, il déboutonna doucement la ceinture de Jef avant de murmurer : « Tu sais, si tu trouves que tout cela arrive un peu vite pour toi, on peut juste arrêter et regarder un film. Je comprendrai. » Percy releva la tête vers Jef, scrutant sa réaction un sourire protecteur et rassurant sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyDim 6 Fév - 23:45

L'émotion était au menu dans le nouveau repère des deux garçons qui découvraient des sentiments qu'ils ne pensaient pas partager. Oui, Joseph avait versé une larme, et c'était pas parce que le jeune Breckenridge le rendait malheureux. Au contraire, ce qu'il ressentait au plus profond de lui sortait enfin de cette carapace qu'il s'était crée. Alors, qu'il connaissait bien son passé avec la gente féminine, il avait bientôt peur de faire souffrir Perceval. C'est vrai qu'ils n'avaient eu aucune promesse entre eux, juste cette envie de se laisser aller à ce désir grandissant. Cependant, alors qu'il se rangeait dans la catégorie des garçons égoïstes, prêt à se satisfaire et oublier le reste. Dans les bras de son voisin, il avait envie de le protéger de lui même, il sentait un nouveau Atkinson nâitre en lui. C'était étrange mais il voulait faire attention à son celui qui lui avait fait sentir les battements de son coeur. Néanmoins, est-ce qu'il en trouverait la force ? C'est sous cette émotion qu'une larme perla sur sa joue. Dans cette chambre, ce petit cocon si chaleureux qu'ils avaient crées, il se sentait si bien, qu'il montrait donc une nouvelle facette sans aucune honte. C'était l'effet Breckenridge ! Et, il avait effet même un effet secondaire, qui laissa l'ingénieure légèrement pantois; de sa main il venait de défaire le premier bouton du pantalon de Perceval. C'est que tout son corps brûlait d'un désir ardent, et il devait le reconnaître, même s'il n'avait aucune expérience, faire l'amour avec son camarade commençait à parcourir son esprit torturé. Il l'embrassa, peut-être pour s'excuser où cacher ainsi bien maladroitement son excitation, il lui souffla d'une voix douce : « C'est toi qui est une belle personne. Tu sais, c'est en pensant à toi que j'essaye de changer dernièrement. C'est avec toi que je trouve la force de vouloir changer... » Joseph n'arrêtait pas de se surprendre, mais alors que son cerveau essayait de le rappeler à l'ordre, voir les yeux de Breckenridge se troubler, le fit s'adoucir. Le garçon ne voulait pas le voir pleurer, surtout pas à cause de lui, Jef caressa donc légèrement la joue de son camarade et lui offrir un sourire.

La suite, c'était bête à dire, mais Atkinson ne s'y attendait pas, et se sentant tomber en arrière par les mains du beau garçon aux cheveux bouclés, le voir retirer sa chemise le fit mordre avec intensité l'intérieur de bouche déjà bien maltraité. Qu'est-ce qu'il le trouvait beau ! Il se lassait pas de l'examiner et le sentant se rapprocher de lui, tout son corps s'embrassa. C'était idiot, mais il sentait tout ému de ce corps contre le sien, cette main sur la sienne. Il l'écouta tendrement lui dire : « Je te l'ai déjà dit, il ne suffit pas d'avoir un beau minois pour que je sois attiré par quelqu'un. Tu es drôle, intelligent, attendrissant. Et cette façon que tu as de me confier toutes tes angoisses, tu n'imagine même pas à quel point ça me touche. » Les paroles de Perceval venait de lui faire disparaître toutes ses angoisses. C'était encore un des pouvoirs du jeune homme ? Il se sentait bien avec ce regard si positif à son égard. Il se sentait emplie d'une énergie positive, et il se mit à sourire comme un petit garçon. Le sentir se coller à sa personne, arracha l'excitation bloqué dans sa gorge et l'envoya directement au creux de son bas ventre. Il ne quittait pas ses yeux et l'écoutait avec passion : « Tu m'as peut-être fait du mal avec tes blagues stupides, mais ce n'est en aucun cas comparable avec le bien que je ressens en ce moment-même. (...) On est entrain de changer Joseph. Et c'est ce qui est le plus dur à accepter. » La main de son voisin sur son torse réveilla ses instincts et l'empêcha d'ouvrir sa charmante petite bouche. Le jeune Paul, par son deuxième prénom, n'était pas un premier né et il était plus proche de l'homme que de l'adolescent. Il avait perdu sa virginité à ses quatorze-ans, et depuis il considérait la sexualité comme un prolongement tout à fait logique quand l'envie était présente et partagée. Et, cette envie grandissait, et grandissait, et il ne put se mordre avec frénésie sa lèvre inférieure en entendant Percy lui déclarer : « Et il n'y a rien de mal à ce que tu veuilles me déboutonner ma chemise ou enlever mon pantalon. » Le baiser qui accompagna cette déclaration gonfla tout ce qu'il faisait de lui un homme. Il le laissa continuer légèrement gêné par cette réaction : « Je crois même que c'est normal. (...) Je veux dire... Dès que tu frôles ma peau, mes sens sont en ébullition. Je n'ai jamais ressenti ça avant. (...) Tu sais la différence entre toi et moi ? Je n'ai jamais vu le sexe comme indépendant de l'amour. Je reste persuadé que lorsque les sentiments sont présents, le sexe n'en ai que meilleur. Et je n'ai pas de honte de dire que je te désire comme je n'ai jamais désiré personne. C'est peut-être niais de dire ça, mais c'est la vérité. » Il se sentait si bien avec Breckenridge, que faire l'amour avec lui, ne lui faisait plus peur. Après tout, ses questions ne trouveraient pas des réponses s'il ne tentait pas quelque chose. Et, contre toute attente, Perceval réveillait ses envies, il ne se voyait pas avoir cette première expérience avec un autre garçon.

Non, Breckenridge était l'être unique à qui il voulait partager ce moment. Ce sentant frissonné de partout, les mains de son ami sur sa ceinture ne lui semblait plus que l'ultime étape qu'il se sentait prêt à franchir. Il le laissa ajouter : « Tu sais, si tu trouves que tout cela arrive un peu vite pour toi, on peut juste arrêter et regarder un film. Je comprendrai. » Son regard se fit plus concentré, et posa ses mains sur celles de Perceval alors que les deux premiers boutons de son jeans venaient de céder. Il expira et repoussa les mains si chaudes, montrant peut-être une fin négatif à leur nouvelle idylle. Joseph se glissa hors d'atteinte de son camarade et du lit où il était posé. Une fois sur ses jambes, le jeune homme devait faire des sueurs froides, mais il avait prit sa décision, il voulait aller plus loin avec le beau garçon. Jef ne voulait pas être dérangé, alors il marcha jusqu'à la porte de cette chambre et ferma le loquet. Atkinson se tourna donc, et croisant les bras sur son torse bien dessiné et son jeans à moitié ouvert, il se mit à sourire pour enfin libérer toutes angoisses : «  Je ne sais pas si je suis vraiment prêt, mais j'ai envie de toi Percy ! » Il fit un pas qui le rapprocha de Breckenridge et commença à le regarder un tout nouveau regard. L'ingénieur ouvrit lentement sa bouche : « Je me vois pas faire cela avec une autre personne que toi... » Il fit un nouveau pas, se retrouvant face à celui qu'il essayait émoustiller. Pour cela, très doucement il fit descendre ses mains sur son torse et empruntant le métier de strip-teaseur, Joseph s'amusa sur la fermeture de son jeans. Il ouvrit un bouton, et puis un autre, sous les encouragements de son camarade, tout cela semblait lui plaire ? Tant mieux ! Atkinson laissa tomber son jeans tout en sensualité et se retrouva donc un boxer noir du plus bel effet. Bien décidé à faire son show, Joseph posa ses doigts de chaque côté de ses hanches et les passa à l'intérieur de son sous-vêtement. Il commença à légèrement le laisser descendre et alors que la limite de sa toison d'homme se laissait dessiner, il s'arrêta avec un petit air malicieux. Il remonta sur le lit pour sceller un baiser et demanda : «  J'espère que tu aimes ce que tu vois ? Et, toi tu ne penses pas que tu serais mieux sans ce pantalon ?  J'ai droit de te dire maintenant que je t'ai déjà imaginé sans...» Très malicieusement il plaça un doigt sur le sous-vêtement de son camarade.
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyLun 7 Fév - 2:04

Malicieusement, Percy s'était lancé à l'assaut du pantalon de son camarade, commençant tout doucement à déboutonner son pantalon, dans l'optique d'aller plus loin avec le bel Atkinson. Percy ne voulait plus faire son timide, il voulait prendre plus d'initiatives, être capable de lui faire aimer les rapports entre hommes. Pour le moment, il y était très bien arrivé et même si l'émotion les avait tous d'eux submergés, ils n'en restaient pas moins attirés l'un vers l'autre comme des aimants. Perceval était étonné d'observer à quel point leurs corps ne demandait qu'à ne faire qu'un, qu'ils cherchaient sans cesse à se compléter. Cependant, Breckenridge n'était pas un homme irrespectueux. Au contraire, il ne voulait que le bien de Jef. Plus que de le faire succomber, il désirait que Joseph se sente bien avec lui. Alors, d'une voix douce, il avait demandé : « Tu sais, si tu trouves que tout cela arrive un peu vite pour toi, on peut juste arrêter et regarder un film. Je comprendrai. » Bien sûr, ce n'était pas ce qu'il souhaitait mais plus que tout, il ne voulait pas brusquer Joseph. Il voulait que cet acte soit son choix, son envie. Il ne voulait pas l'influencer. Finalement, Jef était tout de même plus expérimenté que lui en ce qui concernait les relations horizontales, mais c'était Percy qui s'inquiétait pour Atkinson. Pourtant, d'après ce qu'avait vécu Perceval, l'amour entre une femme et un homme et l'amour entre deux hommes n'étaient pas diamétralement opposés. Percy avait appris que les hommes aussi étaient capables de tendresse entre eux. Tous ces clichés sur la brutalité des rapports entre hommes paraissaient totalement faux pour Breckenridge. Tout ce que souhaitait Percy, c'était d'unir leurs deux corps en douceur et avec passion. Il était intimement persuadé que tout ne pouvait que bien se passer vu les moments qu'ils avaient partagé un peu plus tôt dans la soirée. Toujours blotti contre ce corps brûlant de désir, Percy fut surprit en sentant les mains de Jef l'interrompre. Il leva les yeux brusquement vers lui, se relevant un peu par la même occasion. Percy tentait de rester neutre dans les mimiques de son visage, mais il ne pouvait s'empêcher d'être déçu. Non pas qu'il avait forcément besoin de sexe, là, tout de suite, maintenant, il voulait juste partager plus avec Joseph, passer un nouveau moment tendre et malicieux comme ils savaient si bien le faire. Breckenridge se dé-blottit du jeune homme, le laissant ainsi lui échapper, à son plus grand regret. Il le regarda se lever, attendant une explication de sa part. Percy tentait déjà de trouver dans sa tête un titre de film qu'ils pourraient regarder. Le genre de film qui vous remet les idées en place et vous évite de penser que vous êtes à côté du garçon que vous désirez plus que tout au monde. Pas de film d'horreur, pour la simple et bonne raison que se blottir contre cette personne lorsqu'on a peur, ça peut donner des idées. Pas une comédie romantique, la raison est évidente. Pas de film comique parce qu'ils font toujours des allusions salaces. Cependant, Percy fut ramené à la réalité bien vite, Joseph se dirigeant vers la porte et tournant le loquet. Là, Breckenridge comprit. Ce qu'il désirait tellement allait arriver. Enfin il allait pouvoir goûter à ce corps dont il avait tant rêvé depuis quelques jours.

Atkinson se tourna vers lui, les bras croisé sur son torse. Percy aurait voulu se lever et déboutonner ce qu'il restait à déboutonner, mais il était comme ébahi devant ce qu'il venait d'arriver. Peut-être se projetait-il déjà dans les prochaines minutes, mais en tout cas, sa bouche légèrement entrouverte laissait à penser qu'ils allaient bien s'amuser. Sa bouche s'ouvrit un peu plus lorsque Joseph avoua : « Je ne sais pas si je suis vraiment prêt, mais j'ai envie de toi Percy ! » Ces paroles mettaient le corps de Perceval un peu plus encore en transe, l'espace dans son pantalon se réduisant peu à peu. « Je me vois pas faire cela avec une autre personne que toi... » C'était clairement la plus belle soirée de toute sa vie. La bouche entrouverte de Percy se transforma en un sourire touché par ses paroles. Breckenridge était si heureux de pouvoir être la première fois masculine d'Atkinson. C'était aussi improbable que touchant. Puis, le spectacle qui s'en suivit mit encore plus l'eau à la bouche de Percy. Joseph commença à déboutonner un peu plus son pantalon, dans une sensualité déconcertante. Breckenridge trouvait son camarade sexy depuis un bout de temps, mais là, il atteignait le summum de la sensualité. La bouche de Percy s'entrouvrit encore légèrement face à ce spectacle. Il se passa doucement la langue sur les lèvres, signe qu'il appréciait ce moment. Surtout, il commençait à avoir la bougeotte sur ce lit, ne sachant plus dans quelle position il était à l'aise. En voyant le jeune homme s'approcher et passer ses doigts fins à l'intérieur de son boxer noir, laissant apparaître la limite de son toison d'homme, Atkinson put sans doute lire dans les yeux de Percy toute l'impatience et le désir qu'il ressentait en cet instant. Si bien qu'il s'approcha encore, remontant sur le lit et venant poser ses lèvres sur les siennes. « J'espère que tu aimes ce que tu vois ? Et, toi tu ne penses pas que tu serais mieux sans ce pantalon ? J'ai droit de te dire maintenant que je t'ai déjà imaginé sans...» Perceval ne put s'empêcher de rire légèrement en entendant ces paroles. Un instant, il imagina Atkinson, lors de ses nuits solitaires, entrain de penser à lui. Cette pensée l'excita un petit plus encore, sentant que sa virilité commençait à prendre un peu plus d'ampleur dans son boxer, de la même couleur que son camarade. Percy se mit debout sur son lit, et prit lui aussi un malin plaisir à déboutonner tout doucement ce qu'il restait à déboutonner de son pantalon. Il le fit tomber le long de ses jambes et le fit voler un peu plus loin dans la pièce. Cette fois, la partie pouvait commencer. Tous deux en boxer, légèrement déformés par leur excitation, ils étaient à la merci l'un de l'autre. Du bout de son pied, Percy fit doucement allonger Jef sur le lit, tandis que lui même venait malicieusement s'assoir à califourchon sur son camarade. Il lui adressa un charmant sourire et vint à nouveau prendre possession de ses lèvres, dans un baiser plus sensuel, plus passionné que les fois précédentes. Les lèvres de Percy vinrent ensuite titiller la nuque et le cou du jeune homme. Il avait bien retenu que cette partie de son corps lui faisait particulièrement de bien alors, Perceval n'hésitait pas à jouer de ses lèvres, de ses dents et de sa langue pour éveiller les sens de son camarade. Ses lèvres continuèrent leur chemin, se baladant le long de ce torse parfait. Percy sentait la respiration de Jef se faire de plus en plus saccadée, signe qu'il appréciait le traitement que lui infligeait le jeune Breckenridge. Oubliée la timidité, Percy était un nouvel homme et cela ne semblait pas déplaire à Atkinson. Perceval déposa bon nombre de baisers juste au dessus de l'élastique de boxer de Jef. Il sentit aussitôt que son bel amant prenait comme des décharges électriques à chaque baiser alors, il s'empressa de continuer, levant de temps en temps les yeux vers Joseph pour apercevoir sa mine réjouie. Percy passa les doigts entre l'élastique du boxer de Jef, s'apprêtant à le libérer de ce vêtement inutile. Avant cela, le jeune homme aux cheveux bouclés remonta, embrassa à nouveau les lèvres qu'il aimait tant et souffla à l'oreille de Jef : « Promets-moi une chose. Si à un moment, ça te paraît vraiment trop étrange, dis-le moi. » Encore une fois, Percy prouvait qu'il respectait Jef et qu'il ne voulait que son bien.
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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptyMar 8 Fév - 19:21

Il était temps de faire sortir les enfants et tout public pouvant être facilement choqué par la vue de deux jeunes hommes qui avaient décidés de braver les interdits de leurs désirs pour enfin les vivre. Oui, Perceval Breckenridge et Joseph Atkinson allaient faire l'amour ensemble, dans cette chambre qui était devenu leur repère, un nid confortable où ils n'avaient peur de plus rien. Il était clair pour le jeune ingénieur, c'était un monde entièrement nouveau qui s'ouvrait à lui. Le garçon pouvait s'accrocher au yeux azurés de son camarade et être aussitôt rassuré. Il sentait le désir gonfler son abdomen et décida d'entamer un strip-tease devant son futur amant. Il aimait bien voir Percy la bouche entrouverte comme ceci, son bel amant était si beau ! Il ne pouvait s'empêcher de le dévorer des yeux, et c'est ainsi qu'il l'embrassa avec passion, alors que son voisin avait aussi pour sa part décidé de retirer son pantalon. C'était vraiment curieux toutes ses premières fois qui passaient sur sa peau comme une douce brise d'été : regarder un homme sans honte, prendre plaisir à définir les courbes, se perdre dans cette virilité exacerbé, et être tout simplement excité. Les questions qui auraient pu ralentir l'action, n'étaient plus d'actualité, car il se sentit si en confiance que plus rien aurait pu gâcher ce moment si particulier. L'un des derniers remparts venaient de céder du côté de Perceval, et l'ingénieur tout ému pouvait voir sans honte qu'il n'était pas le seul à aimer ce qu'il voyait. Cette excitation partagée qui déformait leurs sous-vêtements fit monter un peu de rouge aux joues du jeune débutant. Un peu gauche, malgré ses multiples expériences avec la gente féminine, il resta les mains hésitantes sur ce lit à savoir s'il pouvait le toucher. Puis avalant cette boule de stress, il se sentit descendre peu à peu, tout était très doux avec Breckenridge, ses gestes le rassurait et lui hurlait une seule envie : être à lui, s'abandonner complétement à ce garçon. Un martèlement constant débuta dans sa poitrine. Qu'est ce que cela pouvait être ? De l'amour ? Cette réflexion le fit légèrement frissonner par peur, mais son camarade monta sur lui et tout s'envola. Le voir dans cette position le fit glousser légèrement, peut-être un sentiment de gêne ? Qui fut vite remplacé par ce sentiment d'exaltation qui grandissait dans ce qui faisait de lui un homme.Il se sentait bien serré dans son boxer. Son camarade étant assit dessus, ne pouvait rien manquer de ce spectacle et cela devait lui plaire car il s'appuya un petit plus. Petit coquin ce Percy ! Pensa t-il ! Son corps s'embrasa et ce n'était que le début ! Ce baiser qui revenait lui sembla si naturel, qu'il réalisa que cela lui avait manqué. Il scella donc ses lèvres aux siennes en s'agrippant à sa nuque comme si le monde allait s'arrêter dans le minute suivante.

Quand il se décolla pour venir attaquer sa nuque, Jef essaya de se préparer en s'agrippant au dessus du lit. C'est que le jeune homme ne voulait pas céder aussi facilement, et pour tout dire, il se trouvait un peu ridicule d'être sensible comme cela. Cependant, c'était sans compter l'instance de la langue de son actuel amant. Le plaisir monta comme un boulet de canon pour se loger dans sa bouche. Non ! Il ne voulait qu'aucun son ne s'échappe de celle-ci alors que son corps se tordait sous le plaisir. Joseph se mordit donc la lèvre inférieur, et alors qu'il pensait garder le contrôle. Il lacha un râle de plaisir intense. Percy s'arrêta, moment de profonde solitude du côté de l'ingénieur, ils échangèrent un regard et ils se sourirent l'un à l'autre. Mais la bouche de son bel amant n'avait pas terminé son office et descendit le long de son torse. La main hésitante, Joseph, caressa les cheveux de son ami, puis descendit sur ses épaules. L'excitation était toujours présente, et le souffle saccadé, du jeune Atkinson en était le témoin. Son voisin, lui, avec son doigt déjà sous l'élastique était bien décidé à lui offrir une certaine douceur. Le regard d'Atkinson brillant de passion, le vit remonter pour s'emparer de ses lèvres à nouveau puis lui susurrer à l'oreille : « Promets-moi une chose. Si à un moment, ça te paraît vraiment trop étrange, dis-le moi. » Joseph caressa avec envie cette joue si proche, et le perça de son regard noisette de part en part. Rien, n'était bizarre tant qu'il était prêt de lui. Le jeune homme aux joues en feux ajouta juste : «  Je te promets... Mais soit juste doux avec moi, et tout devrait bien se passer... » Comme un petit roi, il remonta dans le lit pour s'installer sur les cousins et permettre à son amant toute l'amplitude possible à sa disposition. Ne le quittant pas des yeux, il le regarda descendre et libérer la bête qui espérait tant sortir de sa tanière. L'excitation était là, mais une gêne monta pour s'installer dans sa poitrine. Ce boum qui accompagnait l'angoisse de savoir si ce qu'il avait à offrir plaisait au futur gourmet ? Les filles jusqu'à maintenant ne s'étaient jamais plaintes, mais il avait à faire ce soir à un tout nouveau public. L'angoisse se désagrégea quand le beau Perceval s'empara entièrement de lui, il était à sa merci, et les premières sensations furent immédiates. Joseph poussa un léger soupir inaudible, alors qu'il venait de poser une main sur cette tête offerte. C'était délicieux, comme une course dans l'herbe humide un jour d'été. Le jeune Atkinson sentait le plaisir monter et descendre dans un opéra bien mené, tout en crescendo, et en pause. Comment pouvait-il lui donner autant de plaisir ? Il se le demandait alors que tout son corps tressaillait sous la langue experte de son amant. La main de Joseph se perdit dans ses cheveux bouclés, il alternait ainsi entre les caresses entre ses mèches et des empoignades plus corsées quand le plaisir se faisait plus intense. Toujours entrain de chercher sa réponse, il quitta la tête de son camarade et alla rejoindre sa main qui prenait appui sur le lit. Joseph attrapa ses doigts et serra de toutes ses forces. Ils échangèrent un regard et il comprit, ce n'était pas uniquement cette douce gâterie qui l'envoyait au 7ème ciel, c'était ce qu'il ressentait pour Breckenridge qui sublimait ainsi les choses ; cette langue, cette bouche, cette dévotion à lui donner autant de plaisir. A présent, chaque nouveau mouvement de tête de son camarade le fit pousser des râles saccadés de plaisir. Le jeune garçon se sentant littéralement décoller du lit, il sentit des vagues chaudes étreindre son ventre pour se perdre en lui. Le temps n'avait plus d'emprise pour lui, et c'est presque à la limite de son endurance qu'il trouva la force de poser une main sur le front de son amant si appliqué. Ouf ! Il était moins une ! Pensa-t-il. Le souffle saccadé et le corps brûlant, il offrit un sourire comme tout premier remerciement puis passa ses mains autour du visage de Perceval pour l'attirer jusqu'à lui. Il ne l'embrassa pas tout de suite, il prit quelques instant pour le regarder, et passa son doigt sur ses lèvres qu'il avait à sa disposition avant d'ajouter : «  C'était Divin...J'ai un peu honte à te le dire mais c'était la meilleure...que je n'ai jamais eu... »

Puis il s'empara de ses lèvres, et remercia à sa manière cette langue qui lui avait donné tant de plaisir. Joseph sentit tout son corps tressaillit, il en voulait plus ! Sous l'impulsion de cette excitation, il fit rouler son amant sur le côté et monta à califourchon comme un petit diable qui n'avait jamais autant désirer quelqu'un. Il voulait sa peau, sa chaleur et peut-être même gouter à sa virilité...Pour ce dernier point, il se posait encore la question ! Rien n'était programmé, Atkinson se laissait voguer sur ce radeau et ne cherchait pas d'explication. Le plaisir était son seul moteur, et en embrassant à nouveau Perceval, ce qu'il voulait c'était lui en donner. Il attaqua donc sa nuque, son lobe d'oreille, cherchant le point sensible si Breckenridge en avait un ? Il était maintenant en mission ! Le débutant descendit sur ce torse, ses tétons, avec comme seul arme sa bouche et sa langue. Le garçon se laissa descendre sur les hanches à sa disposition, puis enfonça sa langue au plus profond de ce nombril qu'il trouvait si mignon. Il continua ses recherches, après tout ils avaient toute la nuit pour se découvrir. C'était aussi l'occasion de prendre confiance en lui, d'apprécier les soubresauts du corps de son camarade, mais aussi cette peau avec ce goût frais et musquée. Qu'est-ce qu'il pouvait aimer cette sueur qui perlait de cette peau ! A ce point de leur ébat, plus rien ne l'étonnait vraiment, cela l'amusa intérieurement, alors qu'il posa une main un peu gauche sur ce qui gonflait le dernier vêtement de son bel amant. Il le regarda, tout en se mordant la lèvre inférieure, pouvait-il aller plus loin ? Joseph sentit sa poitrine de contracter mais continua de faire pression, tout en douceur sur ce qui faisait de Percy un homme. Il ne savait vraiment pas s'il était prêt ? Ils se regardèrent, et Joseph le trouva si beau dans cette excitation qu'il pouvait lui donner. Oui, il avait prit sa décision, maintenant, la seule chose qu'il savait c'est qu'il voulait essayer. Il commença à se pencher et sentit la main de Percy sur son épaule. Peut-être qu'il avait l'impression de le forcer ? Atkinson voulu le rassurer aussitôt en ajoutant, la bouche déjà prêt de l'élastique du boxer de son ami : «  Non...J'en ai envie Percy...Je ne sais pas si cela sera extraordinaire pour toi mais j'ai envie de te donner du plaisir...Je veux m'offrir complétement à toi ce soir... »
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Percy Breckenridge

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptySam 12 Fév - 0:35

Plus les minutes passaient, plus Percy se sentait fiévreux, son corps souffrant du désir qu'il ressentait au plus profond de lui. Dès qu'il posait ses yeux sur Joseph, sur son visage si attendrissant, sur son corps si excitant, il sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Perceval ne contrôlait plus rien. Ni son cerveau, ni son corps, ni sa bouche qui s'attachait à découvrir chaque parcelle de peau du bel Atkinson. C'était divin de ne plus rien contrôler, surtout en la compagnie de cet homme qu'il désirait plus que tout. Percy voulait que Jef lui appartienne, il voulait aussi lui appartenir, il voulait surtout que cette nuit, ils ne fassent plus qu'un. Que leurs corps entremêlés apprennent enfin ce qu'est l'union. Il y avait sans doute une chose que le jeune homme contrôlait encore un peu, c'était son envie de faire plaisir à Jef, de ne pas le brusquer, de le laisser faire ses choix. Il voulait que cette expérience soit inoubliable pour son amant, que celui-ci ait les yeux pétillants de désir et le cœur empli d'amour. Car c'était bien ce qu'ils s'apprêtaient à faire : consumer leur amour l'un pour l'autre. C'était sans doute précipité d'en parler en de tels termes mais pourtant, en cet instant, ce que ressentait le jeune Breckenridge, c'était bien de l'amour. Il était aussi effrayé qu'un petit enfant et en même temps, son désir prenait le dessus. « Promets-moi une chose. Si à un moment, ça te paraît vraiment trop étrange, dis-le moi. » Percy avait peur alors il essayait de se mettre à la place de Jef et il se doutait bien que ce dernier était angoissé à l'idée d'affronter cette première relation masculine. Perceval voulait le rassurer, le réconforter. « Je te promets... Mais soit juste doux avec moi, et tout devrait bien se passer... » La voix de Jef, tout en souffle et murmure, excitait davantage notre jeune étudiant. Il sentait des vagues de chaleur dans tout son corps. Percy passa doucement sa main sur la joue de Jef avant de redescendre à l'assaut de son torse, de ses hanches, de ce boxer désormais inutile. Percy pouvait sentir Jef se cambrer légèrement lorsqu'il vint prendre possession de sa virilité. Les jeux de langues pouvaient enfin commencer, tout en douceur et sensualité. Donner du plaisir à Joseph était le seul but du jeune étudiant. Il voulait voir son regard devenir plus vitreux, il voulait entendre ses râles virils. Au début légèrement hésitant, Percy accentua ses mouvements en entendant les réactions de son amant. Il voyait et entendait les preuves que Jef appréciait et c'est ce qui le poussait à continuer. Sa bouche et sa langue sur la virilité de Joseph permettaient de stimuler leurs envies, leur désir. Plus rien ne semblait exister autour d'eux. C'était comme si l'espace-temps venait de se refermer, comme si le monde réel disparaissait peu à peu pour ne laisser place qu'à leurs deux corps en émoi. La main de Jef caressait ses cheveux bouclés, l'encourageant à continuer. Leurs regards se croisaient parfois, sans plus aucune gêne, juste un plaisir partagé. Le plaisir de donner, le plaisir de recevoir. Aucun des deux ne trouvait ce geste sale, au contraire, leurs yeux pétillants prouvaient bien le contraire. C'était sensuel, passionné, beau. Presque romantique si on prêtait attention à leurs deux mains qui se serraient comme s'ils ne voulaient plus jamais se quitter. Percy entremêla ses doigts à ceux de Jef, l'accompagnant dans son plaisir jusqu'au bout.

Et c'est lorsque Jef vint délicatement poser une main sur son front, que Percy arrêta le doux supplice qu'il infligeait à son amant. Celui-ci entoura son visage de ses mains brûlantes et le fit approcher. Ils se perdirent l'un l'autre dans leurs regards. Percy put lire dans les yeux de Joseph tout le plaisir qu'il avait pu ressentir. Il n'aurait même pas eu besoin de parler, Percy aurait compris. La respiration saccadée, Jef parvint tout de même à dire, dans un souffle : « C'était Divin...J'ai un peu honte à te le dire mais c'était la meilleure...que je n'ai jamais eu... » Les yeux de Perceval brillèrent encore un peu plus, ému par les paroles de Jef. Percy ne se considérait pas comme un expert, il était bien loin de là, alors il était heureux de voir que Joseph avait pu ressentir des choses différentes qu'avec les femmes. Il était fier et heureux. Incroyablement heureux. Perceval aurait voulu dire à Jef de ne pas avoir honte, mais ce n'était plus le moment de discuter, leur excitation se faisant de plus en plus ressentir. Joseph s'empara à nouveau de ses lèvres, en un baiser fiévreux et passionné. Leurs langues s'entremêlèrent tandis qu'Atkinson faisait rouler le jeune Breckenridge sur le côté. Cette fois, les rôles s'inversaient. Joseph se retrouvait à califourchon sur Perceval. Percy l'observa, il était si beau, si attirant. Dès que la peau de Jef frôlait celle de Percy, le corps du jeune étudiant était traversé d'agréables décharges électriques, comme si leurs deux corps étaient faits pour entrer en contact. Breckenridge put voir les lèvres de Jef commencer à prendre possession de sa peau brûlante. Chaque contact de ses lèvres ou de sa langue rendait notre jeune étudiant totalement fou, à la merci du bel Atkinson. Perceval avait mit sa tête légèrement en arrière, se cambrant à ses contacts bien trop excitants. Il ferma doucement les paupières, se concentrant pour ne pas trop gémir son plaisir. Lorsqu'il rouvrit les yeux, l'image de Jef se concentrant pour lui donner du plaisir, le fit pousser un long râle viril. L'image de Jef plus ses douces lèvres et sa langue le comblait parfaitement. Percy n'était pas un expert en relation horizontale, pourtant, il pouvait dire avec certitude qu'il n'avait jamais ressenti un tel plaisir grâce à quelques coups de langue bien placés. La main de Jef se posa sur son dernier vêtement, ce qui eut pour effet de le gonfler un peu plus encore. Joseph semblait réfléchir, se mordillant la lèvre. Percy posa doucement sa main sur l'épaule de Jef, ne voulant pas qu'il se sente obligé. Après tout, donner suffisait amplement à notre bel étudiant, il était capable d'accepter de ne pas recevoir. Il se doutait à quel point tout cela était nouveau, sûrement un peu dérangeant. Pas dans le sens sale ou dégoûtant, ça non. Juste dans le sens où les questions devaient ensevelir le cerveau de Joseph. En réaction à cette main posée sur sa peau brûlante, Joseph releva la tête : « Non...J'en ai envie Percy...Je ne sais pas si cela sera extraordinaire pour toi mais j'ai envie de te donner du plaisir...Je veux m'offrir complétement à toi ce soir... » Encore une fois, le coeur de Percy rata un battement sous l'émotion. Il voulait s'offrir à lui ? C'était sans doute la plus belle chose qu'il n'avait jamais entendu de toute sa vie. C'était peut-être digne d'un film à l'eau de rose, mais le romantique Perceval fut conquis par ces paroles qui sonnaient à ses oreilles comme la plus douce des chansons. Passant doucement une main sur le visage de Jef, Percy souffla doucement : « Crois-moi, ce sera extraordinaire. » Perceval en était convaincu. Les lèvres de Jef faisaient parfaitement leur travail depuis le début de leur ébat. Et même si la nouveauté effrayait sans doute Joseph, Percy savait qu'il saurait très bien se débrouiller. Rapidement débarrassé du vêtement inutile, les lèvres de Jef vinrent entourer sa virilité. Il sentit comme un puissant éclair lui traverser tout le corps. Comme si son corps en entier se durcissait. Chaque muscle se contractait sous ses parfaites caresses. Plus les secondes passaient, plus le tourbillon de plaisir qu'il ressentait au creux de ses reins devenait de plus en plus incontrôlable. C'était si exquis. Il rêvait cela depuis des jours, sans doute même des années s'il était honnête avec lui-même. Percy vint doucement poser l'une de ses mains sur la nuque de Jef, le massant légèrement. Le plaisir se faisant très intense, ses doigts se recroquevillèrent sur la nuque du jeune homme, enfonçant légèrement ses ongles dans cette peau offerte. Les râles de plaisir que poussait Breckenridge ne devaient sûrement qu'encourager Atkinson à continuer sa gâterie. Lorsque le désir atteint son paroxysme, à son tour, Perceval vint poser la main sur le front de son amant. Percy le fit s'allonger sur lui, tandis qu'il posait son front sur le sien. La respiration de Perceval était on ne peut plus saccadée, preuve du plaisir qu'il venait de prendre. Dans un murmure et tout en reprenant son souffle, Percy vint murmurer à l'oreille : « Tu... Tu es parfait, Joseph. Tu n'imagines même pas à quel point je me sens bien avec toi. » Quelques baisers dans sa nuque accompagnèrent ces paroles. Le moment se faisait maintenant plus critique, leurs deux corps enlacés se réclamant l'un l'autre. Pourtant, Perceval n'avait qu'une peur : brusquer son amant, aller trop vite. Percy mordilla l'épaule de Jef, puis il le fit à nouveau basculer sur le côté. Notre jeune étudiant resta quelques secondes près de lui, sans rien faire. Enfin, il posa sa main sur le torse du jeune homme, le caressant de son bas-ventre au haut de son torse. Perceval l'observait avec des yeux bienveillants, n'osant pas vraiment aborder le moment plus délicat. Cela se voyait chez les deux hommes, ils se désiraient, mais il restait une question à régler et Percy ne savait pas comment la formuler devant Joseph. Se collant un peu plus contre Jef, Percy l'embrassa langoureusement et passionnément, lui faisant comprendre qu'il en voulait plus. Maladroitement, il murmura : « Je... Ou... Tu ? (...) Mon dieu, c'est terriblement gênant. Je ne veux pas te brusquer. » Tout en riant légèrement, Percy se cachait le visage comme un enfant qui venait de faire une bêtise. Mais il était temps de prendre une décision. Et cette décision, une seule personne pouvait la prendre. Percy l'encouragea à parler en déposant un baiser sur son épaule, le mordant légèrement au passage.
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Jef P. Atkinson

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MessageSujet: Re: Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans)   Friends with benefits [PV Percy] (interdit -18 ans) EmptySam 12 Fév - 14:32

La suite des ébats des deux amants d'un soir se déroulaient sans anicroche, ne pouvant percer les pensées du jeune Breckenridge, Joseph ne pouvait que suivre ses propres inclinations. Est-ce qu'il souffrait ? Non, tout était juste parfait, mais peut-être trop ? Quand Perceval avait décidé de descendre jusqu'à sa virilité, il n'avait pas attendu grand chose, peut-être juste de ressentir ce qu'il avait pu expérimenter avec la gente féminine. En faite, ce n'était pas une question d'expérience et de savoir faire, mais juste de complicité, et dans cette chambre entre lui et son ami, les choses les plus anodines se transformaient en quelque chose de rayonnant. Heureusement, qu'il avait encore du contrôle sur sa personne, sinon la petite douceur du beau garçon aux cheveux bouclés aurait vite tourné court. L'excitation jouait peut-être pour lui, mais il n'avait pas envie d'atteindre la petite mort encore. Cela il la gardait pour plus tard, et c'est dans ce même élan de donner du plaisir à son tour, qu'il profita du corps de Percy. Son abdomen se gonfla avec plus d'intensité en attendant le râle de plaisir qui s'échappa de sa victime. Oui, c'est cela qu'il voulait entendre, et pour cela le jeune ingénieur devait repousser ses barrières. Et, il connaissait un moyen, un doux plaisir qu'il pouvait retourner s'il trouvait le courage de dépasser ses appréhensions. Joseph avait prit sa décision et rien ne pourrait le faire revenir en arrière, il leva la tête pour annoncer : « Non...J'en ai envie Percy...Je ne sais pas si cela sera extraordinaire pour toi mais j'ai envie de te donner du plaisir...Je veux m'offrir complétement à toi ce soir... » Les mots semblaient si rose-bonbon qu'intérieurement Atkinson eut légèrement honte, mais ce soir tout se relâchait en lui, montrant une facette qu'il n'avait jamais montré. Oui, il pouvait être romantique, peut-être même plus qu'il ne l'aurait jamais cru. Continuant de le regarder, il soupira de plaisir grâce à la main de son camarade sur sa joue. Le garçon ferma les yeux et se perdit dans le flot de sa voix : « Crois-moi, ce sera extraordinaire. » Jef' caressa avec sa langue sa lèvre inférieure, lui, en était pas si sûr que ça. La manière d'opérer ne lui faisait pas trop peur, il avait de l'expérience avec les glaces à l'eau, et sucettes. Cela ne devait pas être si différent ? Et, il ne fallait pas oublier qu'il était un homme, et il savait ce qui pouvait donner du plaisir comme en retirer à cette zone anatomique si particulière. Non, ce qui lui posait problème, c'était la sensation dans sa bouche...Légèrement tétanisé de ne pas aimer, d'avoir envi de rendre son petit déjeuner et d'avoir l'air complétement stupide, Joseph avala cette boule de stress et fit voler le caleçon de son amant. C'était maintenant ou jamais !

Atkinson déposa ses lèvres, encore bien hésitantes sur la virilité de Breckenridge et descendit lentement pour s'emparer de son amant entièrement. La sensation fut incroyable, et alors qu'un torrent de picotement entoura sa nuque, toutes ses peurs s'effacèrent comme une brume sur la mer. Dans sa tête, tout le ciel se dégageait et il se sentait si libre d'apprécier tout le plaisir qu'il pouvait donner rien qu'avec sa bouche. Comme relié à son amant, il sentait tout les changements dans le corps voisin, ces tressaillements, ces cambrures. Le jeune Joseph tout gauche se transformait. La main installé sur cette virilité qu'elle ne voulait plus lâcher, le garçon descendait avec entrain et délectation. Les secondes passèrent et il se sentait de plus en assuré, sa langue opérant en duo dans le seul but de tirer des râles de plaisir à son camarade. La main de Percy était si douce sur sa nuque, elle lui donnait envie de continuer sans retenue, qu'est-ce qu'il pouvait aimer ses doigts s'enfonçant dans sa chair. Cela attisait encore plus ses nouvelles envies, et augmenta son rythme déjà bien soutenue. Ah ? Il allait peut-être trop fort, et quand son ami l'arrêta en plein élan, pour le remonter contre lui, il lui offrit le plus beau des cadeaux en lui disant : « Tu... Tu es parfait, Joseph. Tu n'imagines même pas à quel point je me sens bien avec toi. » Les paroles touchèrent droit au cœur le jeune Atkinson qui battait à tout rompre. Il se sentait gêner mais en même temps si bien dans ses bras. Ils s'embrassèrent et Joseph essaya de mettre des mots sur ce qu'il ressentait d'abord en plaisantant comme à son habitude : «  Si, j'ai pu sentir je te l'assure, j'en ai même des contractures à la mâchoire c'est pour dire ! » termina t-il en se massant la mâchoire pour faire rire son ami. Puis il le regarda avec plus de sérieux avant d'ajouter : « C'est toi qui est parfait (…) J'aurais tellement voulu m'en rendre compte avant (…) » lui avoua t-il en lui caressant le visage. Le corps de l'autre contre le sien, Joseph se laissait aller à cet échange de chaleur, de baisers, et de caresses. Ils tournèrent sur le lit, et il se retrouva sur le dos. Ses mains parcourant son dos nus, il se sentait si bien que voir Breckenridge s'arrêter, l'intrigua. Il le regarda avec ce regard d'envie, repoussant ses derniers interdits, ils se désiraient, on ne pouvait voir que cette douce lueur dans la réflexion de leurs rétines. Joseph se laissa caresser, tout son corps se contractant, et il fit de même, continuant avec son regard pétillant qui semblait supplier de continuer leur ébat. Tout son corps s'échauffait, voulant son amant toujours plus proche de lui. Le baiser qui suivit ne fit qu'accentuer son désir, et se mordant l'intérieur de la bouche, il sentit la pression monter quand Percy lui demanda : « Je... Ou... Tu ? (...) Mon dieu, c'est terriblement gênant. Je ne veux pas te brusquer. »

Est-ce qu'il parlait de ? Bien sûr qu'il parlait de ça ! Il ne l'aurait jamais cru mais le jeune Atkinson le voulait...en lui. Cette pensée qui venait d'être éclairé l'indisposa quelques secondes. Est-ce que c'était une pensée normale ? Pourtant, c'était si simple : Par son passé, l'ingénieur avait gouté au plaisir de la chair, et même si sa bouche n'avait jamais opéré sur la gente masculine, il en avait fait des choses avec ses jolies lèvres. Son épée avait servit dans de nombreux combats, et dans de nombreuses positions délicates. Mais là, son excitation à son paroxysme, les yeux de Breckenridge et cette chaleur dans sa poitrine à chaque nouvelle pensée vers son amant, c'était si évident. Il voulait lui offrir la seule chose qu'il pouvait considérer encore vierge, alors relevant la tête de Percy, le garçon l'attira à lui dans un baiser passionné. Il remonta sa jambe et fit descendre l'autre, son fessier butant maintenant contre cette virilité qui n'était pas la sienne. Il laissa galoper sa main sur ce torse, comment pouvait-il être plus clair ? Jef' se décolla de ses lèvres et plongeant ses yeux dans ceux de son voisin pour lui assurer : «  Il faut pas être gêner (…) Tu en as envie ? (…) Car si c'est avec toi, je veux bien essayer. » Oh ! Mon dieu comment les derniers mots avaient été dur à sortir pour Atkinson. L'envie était clairement là, ce n'était pas le problème. C'était la mise en place qui lui posait problème. Car ses petites œillades sur la virilité de son amant, son jugement était sans appel : «  Cela rentrera jamais, c'est trop gros, je vais plus pouvoir m'asseoir après ! » C'est à ce moment qu'il aurait dû paniquer. Cependant, c'était sans compter les doux baisers et la tendresse de Perceval. Ce qu'il avait dit devait lui avoir plu, car il sauta sur ses lèvres avec plus d'intensité. Il fut surpris de sentir une de ses jambes être soulevée pour être placée autour de la taille de son amant. Joseph s'empressa de suivre le mouvement en opérant la même danse avec sa jambe. Ils remontèrent tout les deux sur le lit jusqu'à se retrouver acculer contre le montant en bois. L'ingénieur ne pouvait oblitérer cette virilité qui frôlait maintenant son ultime sanctuaire. Le moment de non retour approchait à grand pas, et le garçon se perdit dans le cou de son amant pour l'embrasser, mais aussi pour faire passer son affolement. Il sentait son cœur tirailler en son torse, et alors que son camarade se faisait de plus en plus en pressant. Pourtant, il éleva sa voix : «  Attends ! Attends ! » Il avait besoin de dire quelque chose, quelque chose qui courrait en lui. C'était si personnel ce qu'ils allaient faire, le garçon la bouche sèche et la voix cassé, murmura entre ses lèvres : «  Percy (…) Je crois que j'ai des sentiments pour toi (…) » Est-ce que c'était le bon moment ? Peut-être pas mais il voulait lui avouer ce secret de polichinelle. Il se sentait tellement mieux après, que Joseph se laissa aller et descendit les quelques centimètres qui le séparait de se retrouver sceller à son si bel amant. Une fois complétement réunit, Atkinson poussa un gémissement déchirant, essayant d'accepter la douleur tant bien que mal. Il s'accrocha les dents serrés car il savait que tout se passerait bien. Il était avec Breckenridge, et rien ne pouvait lui faire peur quand il était dans ses bras.
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